Le Bénin opère un nouveau virage dans la lutte contre la cybercriminalité au Bénin. Ce mercredi 29 novembre 2023, le gouvernement béninois a décidé de créer une structure constituée de multiples compétences dans la lutte contre les gaymans. Le Centre national d'investigations numériques (CNIN) est désormais créé. Selon le compte rendu du Conseil des ministres, le Centre national d’Investigations numériques va reprendre les attributions de l’Office central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC).
Ce nouveau centre va disposer de missions plus larges et va absorber partiellement celles de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN) relatives à la lutte contre la cybercriminalité. « En décidant de créer une structure unique constituée de multiples compétences, le Gouvernement se fixe comme objectif l’efficacité plus affichée dans toutes les investigations liées à l’usage des nouvelles technologies », indique le compte rendu du Conseil des ministres.
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Le gouvernement béninois précise que la création du CNIN réside dans l'impérieuse nécessité de poursuivre la lutte contre la cybercriminalité. Ceci a conduit à la redéfinition des axes stratégiques implémentés jusqu’ici en vue de consolider les efforts des entités impliquées pour de meilleurs résultats. « Les ministres concernés sont instruits de veiller à l’opérationnalisation diligente de cet organe », renseigne le compte rendu du Conseil des ministres.
Communément appelé gaymans au Bénin, les cybercriminels qui opéraient en toute tranquillité sont désormais traqués de toutes parts. Une fois mis aux arrêts par l’OCRC, ces cybercriminels sont jugés par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Les personnes interpellées pour cybercriminalité risquent entre deux ans et sept ans de prison. En cas de circonstances aggravantes, la peine peut aller jusqu’à 20 ans de prison.
Dans une émission spéciale diffusée sur la télévision nationale ORTB en avril 2023, le procureur spécial près la CRIET, Mario Mètonou, avait indiqué que 1188 personnes sont détenues dans les prisons béninoises pour cybercriminalité. “Nous faisons ce qu’il faut pour que la cybercriminalité ne soit plus un modèle économique que l’on brandit à la jeunesse pour lui faire croire qu’il y a moyen de se développer”, avait informé le procureur Mario Mètonou.
Commentaires
Taoufick LAKIBOU
Bjr, je ne sais pas si je suis sur le bon chemin, j'ai porté une plainte depuis le 22 août dont je croyais que L'OCRC allait m'aider à mettre la main sur celui qui m'a arnaqué. Il s'agit du Sieur Ghislain NOUNDAEKPON dont le numéro de téléphone est toujours fonctionnel uniquement sur WhatsApp. Il utilise 2 numéros 1 du Ghana et le second du Bénin.
08-12-23 à 11:51