Visé par des publications de Angela Kpeïdja le décrivant sur les réseaux sociaux comme un harceleur et un violeur, Stévy Wallace, ancien coordinateur de la communication digitale de Patrice Talon a porté plainte. Après plusieurs mois d'audience devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le ministère public a fait ses réquisitions ce lundi 30 juin 2025.
À l'ouverture de l'audience, ce sont les avocats de Stevy Wallace dont Me Hugo Koukpolou qui ont fait leur demande. Selon la partie civile, la journaliste Angela Kpekdja, en fonction à la Société de radiodiffusion et télévision du Bénin (SRTB, EX-ORTB) a multiplié les publications où elle décrit Stevy Wallace comme un « obsédé sexuel » qui apâtait notamment les jeunes femmes à travers de fausses annonces de recrutement. Pour maître Hugo Koukpolou, la journaliste a violé l'article 272 du code de l'information ainsi que l'article 550 du code du numérique. Elle a dressé le portrait robot de Stevy Wallace à travers ses publications et lui a porté préjudice alors qu'elle décrit comme fausses ses publications contre l'intéressé devant la Cour, selon la partie civile.
Selon Me Koukpolou, Angela Kpeidja est même allée jusqu'à aimé sur Facebook une publication du journaliste Thierry Sossou qui identifie Stevy Wallace comme celui dont parle la journaliste sans le nommer dans ses publications sur les réseaux sociaux. Les avocats de Stevy Wallace affirment que leur client qui est un expert en communication digitale a perdu d'importants contrats.
Pour cela, ils réclament la condamnation de Angela Kpeïdja à 80 millions FCFA pour toute cause de préjudices subis. Ils demandent également à la cour d'ordonner à Angela Kpeïdja de présenter des excuses publiques à Stevy Wallace à travers des publications sur les réseaux sociaux, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Six mois de prison assortis de sursis
Lors de cette audience, le ministère public représenté par le troisième substitut du procureur spécial près la CRIET a fait ses réquisitions. Pour le parquet spécial, les faits de harcèlement par le biais d'un système électronique reprochés à Angela Kpeidja sont constitués.
Pour le procureur, Angela Kpeidja s'est permise de traiter Stevy Wallace de violeur et de harceleur sans pouvoir apporter les preuves. Il a requis six mois de prison assortis de sursis et une amende de deux millions FCFA contre Angela Kpeïdja. Sur le montant réclamé par les avocats de Stevy Wallace, le ministère public a estimé cela exhorbitant et a demandé à la Cour de le ramener à 20 millions FCFA dans son verdict.
En absence de la journaliste Angela Kpeïdja, le verdict du dossier a été renvoyé au lundi 06 octobre 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express. Dans ce dossier, Stevy Wallace a été traité dans de nombreuses publications sur les réseaux sociaux comme étant un psychopathe.
Dans une publication en date du samedi 13 avril 2024 l’ex-Chargé de la communication digitale de la Présidence du Bénin, Stevy Wallace a affirmé être victime de cyberharcèlement et de diffamation. Il avait annoncé porté plainte contre les auteurs.
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