Un militaire démobilisé de la classe 2015 derrière les barreaux pour usurpation de titre. Le nommé G.S. poursuivi pour “usurpation d'identité” a comparu le jeudi 04 mai 2023 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Ce prévenu est en détention préventive depuis le mercredi 05 août 2020 et son dossier revient de l'instruction. Son procès s'est ouvert le jeudi 04 mai 2023 près de trois ans après son incarcération, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Selon Yélinest Ahoueya, le procureur chargé de ce dossier, ce prévenu a menti à tout le monde y compris à sa famille qu'il est un militaire. Après son arrestation, les membres de sa famille ont été surpris d'apprendre qu'il n'était pas un militaire. Plusieurs objets militaires ont été retrouvés chez le prévenu. Il s'agit entre autres d'une médaille de décoration militaire, un béret rouge, une tenue militaire et une tenue de camouflage. Cet ex-militaire démobilisé continuait de porter son treillis militaire, selon le procureur.
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Devant la CRIET, le prévenu a reconnu qu'il était un ex-militaire démobilisé de la classe 2015, mais a nié les faits d'usurpation d'identité. Il a déclaré que le béret rouge retrouvé en sa possession appartenait à son père qui est un ex-parachutiste commando, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
02 ans de prison requis
Le parquet spécial de la CRIET a demandé à la Cour de retenir le prévenu dans les liens de la prévention d'usurpation de titre. “Il a profité de son petit passage dans l'armée pour embobiner tout le monde et pour dire qu'il est un caporal-chef, un militaire en service au 5ᵉ BIA de Dassa”, souligne le ministère public.
Le procureur a donc requis 24 mois de prison dont 12 mois fermes soit 02 ans de prison contre l'ex-militaire. Le délibéré de la CRIET est attendu pour le jeudi 15 juin 2023. En attendant, le prévenu est retourné en prison.
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Commentaires
Dedji
Sidonie
09-05-23 à 08:39