L’ex-patron de la police nationale sous Boni Yayi est déjà présent dans la salle d'audience pour la première audience dans son dossier. Le général de police est arrivé dans la salle d'audience à 09 heure 09 minutes. Louis Sèssi Philippe Houndégnon a porté un béret casquette homme et est habillé en chemise marche longue.
À son arrivée dans la salle d'audience, Houndégnon n’est pas menotté et est accompagné de deux autres détenus. Il est souriant et salue même des avocats. L’ex-directeur général de la police nationale est ensuite installé.
Louis Philippe Houndégnon a été arrêté le mercredi 13 novembre 2024 à son domicile à Abomey-Calavi. Placé en garde à vue, sa maison a été ensuite perquisitionnée par la police républicaine. Le lendemain, jeudi 14 novembre 2024, l'ex-DGPN est présenté au parquet spécial de la CRIET. Il sera placé en détention provisoire pour des faits d’incitation à la rébellion et de harcèlement par le biais d'un système électronique. Un de ses proches a également été incarcéré au même titre que lui.
Leur procès s’ouvre donc ce lundi 16 décembre 2024. À 09 heures 30 minutes, l’audience n’avait pas encore démarré, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
À 09 heures 55 minutes, Me François Kèkè, l'un des avocats de Louis Sèssi Philippe Houndégnon est présent dans la salle d'audience. Houndégnon discute avec son avocat. L'audience n'a toujours pas commencé.
Louis Sèssi Philippe Houndégnon a été envoyé à la retraite d’office en janvier 2024. Depuis cette retraite d'office, l’officier n'a pas digéré la décision du gouvernement du président Patrice Talon. L’ex-DGPN prenait régulièrement la parole pour dénoncer les réformes du gouvernement béninois à la police républicaine. Il n’hésitait pas à s'en prendre dans la presse aux dérives du gouvernement du président Patrice Talon.
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