Après un premier délibéré prorogé, Romaric Boco obtient une remise en liberté provisoire après plus d'une dizaine de jours passés en prison. Ce lundi 6 mai 2024, le juge chargé de son dossier à la CRIET a fait droit à la demande de ses avocats en ordonnant sa remise en liberté provisoire contre le cautionnement d'une somme de deux millions FCFA. Après avoir ordonné sa remise en liberté provisoire, le juge a renvoyé le dossier au lundi 1 er juillet 2024.
Si Romaric Boco recouvre désormais sa liberté, il ne pourra pas se soigner à temps. Lors de l’audience du lundi 15 avril 2024, les avocats de la défense avaient plaidé pour sa remise en liberté provisoire en raison de son état de santé. En effet, le prévenu doit subir une opération médicale prévue pour le 25 avril 2024.
À cette demande, le ministère public avait souligné la nature politique du dossier et avait demandé à la Cour d'ordonner sa remise en liberté provisoire contre le cautionnement de cinq millions FCFA. Le délibéré du juge est prévu pour le 22 avril 2024, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
À l’audience du lundi 15 avril 2024, Romaric Boco avait plaidé coupable dans le dossier qui l'oppose au ministre du Cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato. Convoqué à la barre, Romaric Boco n’est pas passé par quatre chemins pour reconnaître sa culpabilité dans les faits de harcèlement par le biais d'un système électronique mis à sa charge par le parquet spécial.
Selon les faits, il lui est reproché d’avoir insulté le ministre José Didier Tonato dans le cadre de l’affaire d’expropriation de terre à Togbin. Ceci, à travers des messages privés adressés au ministre sur le réseau social WhatsApp, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Le prévenu avait présenté ses excuses après la lecture des messages. « Je ne suis pas digne de ce que j'ai fait », avait-il reconnu avant de présenter ses sincères excuses au ministre Tonato.
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