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CRIET : renvoi du délibéré sur la remise en liberté provisoire de Romaric Boco

La chambre correctionnelle de la CRIET a renvoyé ce lundi 22 avril 2024 sa décision sur la demande de remise en liberté provisoire de Romaric Boco. Ce jeune acteur politique du Bloc républicain est poursuivi pour des faits de harcèlement par le biais d'un système électronique dans un dossier l’opposant au ministre José Didier Tonato.

Romaric Boco, le jeune acteur politique poursuivi devant la CRIET

Romaric Boco, le jeune acteur politique poursuivi devant la CRIET

Romaric Boco ne recouvrera pas la liberté après une dizaine de jours passés en prison. Ce lundi 22 avril 2024, le juge chargé de son dossier à la CRIET a décidé de ne pas se prononcer sur la demande en liberté provisoire introduite par ses avocats. Il a juste décidé de proroger sa décision sur la remise en liberté provisoire au lundi 6 mai 2024.

 

C'est dire que le prévenu Romaric Boco restera en prison malgré sa situation sanitaire. Lors de l’audience du lundi 15 avril 2024, les avocats de la défense avaient plaidé pour sa remise en liberté provisoire en raison de son état de santé. En effet, le prévenu doit subir une opération médicale prévue pour le 25 avril 2024.

 

À cette demande, le ministère public avait souligné la nature politique du dossier et avait demandé à la Cour d'ordonner sa remise en liberté provisoire contre le cautionnement de cinq millions FCFA. Le délibéré du juge est prévu pour le 22 avril 2024, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.

 

LIRE AUSSI : CRIET : le parquet demande la remise en liberté de Romaric Boco contre 5 millions FCFA de caution


À l’audience du lundi 15 avril 2024, Romaric Boco avait plaidé coupable dans le dossier qui l'oppose au ministre du Cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato. Convoqué à la barre, Romaric Boco n’est pas passé par quatre chemins pour reconnaître sa culpabilité dans les faits de harcèlement par le biais d'un système électronique mis à sa charge par le parquet spécial. 

 

Selon les faits, il lui est reproché d’avoir insulté le ministre José Didier Tonato dans le cadre de l’affaire d’expropriation de terre à Togbin. Ceci, à travers des messages privés adressés au ministre sur le réseau social WhatsApp, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.

Le prévenu a présenté ses excuses après la lecture des messages. « Je ne suis pas digne de ce que j'ai fait », avait-il reconnu avant de présenter ses sincères excuses au ministre Tonato.
 

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