Un homme d'une cinquantaine tente de violer une fillette de 8 ans à Bassila et est lourdement condamné par la Cour de représsion des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Ce mardi 6 février 2024, un accusé de 50 ans a comparu pour des faits de tentative de viol sur une mineur de moins de 13ans.
Convoqué à la barre, l'accusé a déclaré à la Cour ne pas se reconnaître dans les faits. L'homme nie les faits et soutient devant les juges que la dame qui l'a dénoncé avait en réalité un antécédent avec son père. L'accusé indique aux juges qu'il s'agit en réalité d'un coup monté par la dame afin de lui porter préjudice, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
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Mais, les débats à la barre révèlent que lors des enquêtes préliminaires, l'accusé a reconnu avoir tenté d'abuser de la grande sœur quand les accusations d'abus sur les deux filles ont surgi. Dans sa déposition à la barre ce mardi matin, l'accusé reconnaît avoir juste donné 100 f comme aumône aux deux fillettes.
Des faits de tentative de viol à Bassila
Selon l'accusation, les faits reprochés à l'accusé datent du mois d'août oût 2019 dans la commune de Bassilla. Sa victime, une fillette âgée de 8 ans au moment des faits, aurait été retrouvée dans sa chambre en tenue légère. C'est après qu'une dame a aperçu la petite sœur de la victime devant la porte de l'accusé.
L'accusé, apprend le parquet, aurait promis 200f à la petite. C'est en allant chercher l'argent qu'elle a été enfermée dans sa chambre et mise en tenue d'Ève, selon les déclarations de la dame témoin des faits lu par la Cour. La petite sœur de la victime a également déclaré lors des enquêtes préliminaires que l'accusé a aussi abusé d'elle. Selon la lecture des faits, les deux fillettes victimes ont par ailleurs déclaré que l'accusé n'était pas à son premier forfait avec elles, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Lourde réquisition et verdict
L'Institut national de la femme (INF) s'est constitué d'office pour la victime. À l'audience, l'avocate de l'INF a réclamé un million FCFA de dommages et intérêts pour la victime et 500 mille FCFA pour l'INF. Le ministère public a requis 10 ans de réclusion criminelle et 500 mille francs pour l'INF.
Dans son verdict, la Cour a suivi en partie la réquisition du ministère public. Ainsi, l'accusé a été condamné à 8 ans de réclusion criminelle et à 500 000 FCFA de dommages et intérêts à sa victime. Il est également condamné au paiement du franc symbolique à l'INF. En prison depuis 2019, il lui reste trois ans de prison, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
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