Burkina : plus de 280 individus arrêtés pour contrebande de carburant et de vivres pour les terroristes

Des centaines d'individus soupçonnés d'approvisionner les groupes armés terroristes ont été mis aux arrêts. Dans les régions de Fada N'Gourma et de Tenkodogo au Burkina, la sixième légion de gendarmerie a arrêté plus de 280 individus qui s'adonnent à des activités de contrebande de vivres, de carburant, de pièces détachées et de bétail, même dans les localités où sévissent les groupes armés terroristes.

Selon l'Agence d'information du Burkina, c'est dans le cadre d'une vaste opération menée par la gendarmerie du 18 au 21 novembre 2023. Il s'agit d'une opération dont le but est de lutter contre les sources de financement des groupes armés terroristes, notamment la lutte contre les trafics de stupéfiants, la contrebande des hydrocarbures et de toutes autres formes de trafics.

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Un communiqué de la gendarmerie nationale du Bénin rapporté par l'AIB indique que l’opération a permis d’interpeller 288 personnes  parmi lesquelles neuf 9 mineurs interceptés et confiés à l’Action sociale, 11 véhicules et 25 engins à deux roues ont été saisis. Le décompte fait aussi état de 1.629 sacs de sésame, cent 111 sacs de mil, des sacs de maïs, avec 150 tricycles saisis.

Des tricycles saisis lors de l'opération de la gendarmerie 

Par ailleurs, les gendarmes ont pu saisir 580 litres de carburant, 33 bœufs, 227 petits ruminants, 413 kg de chanvre indien, trois sacs d’amphétamines, des blocs de moteurs, des pièces détachées, des produits pharmaceutiques prohibés et c. « Les investigations sont toujours en cours et toutes les personnes interpellées pendant cette opération sur qui pèsent des indices graves et concordants de culpabilité d’actes ou de complicité d’actes terroristes seront conduites devant les juridictions compétentes », précise le communiqué de la gendarmerie.  

Cette opération a été menée par la gendarmerie en raison de ce que malgré les mesures prises par les autorités, des individus continuent de rallier certaines localités avec des engins soit pour écouler des vivres, du carburant, des produits prohibés ou des pièces détachées. Cela, malgré la présence de groupes terroristes dans ces zones qu’ils traversent. Le cas malfrats qui parviennent à écouler en toute clandestinité au profit des groupes terroristes des bétails volés.