Des pressions s'exercent sur les pays de l’AES, selon Ibrahim Traoré. Lors de la première exécution de l’hymne « Sahel Benkan », le président du Faso a insisté sur les défis à relever pour consolider l'union du Burkina Faso, du Niger et du Mali. « Ce matin, nous venons de monter les couleurs avec l’hymne de la Confédération AES, ce qui est encore un pas que nous effectuons dans notre union », a-t-il déclaré.
Il a rappelé que l’unité reste difficile, mais qu’elle est pourtant indispensable. Il a donc invité les États membres à poursuivre leurs efforts pour la concrétisation et la consolidation de cette union.
Des pressions extérieures pour créer la division
Ibrahim Traoré a souligné des pressions extérieures pour envoyer cette union dans le décor. « Si j’étais naïf, j’allais me poser la question de savoir pourquoi les impérialistes ne veulent pas de cette union? », a-t-il dit. « Nous sommes approchés tous les jours par ces impérialistes pour amener un des trois à trahir les autres », poursuit-il.
Il en a profité pour évoquer la richesse du Burkina Faso et des autres pays de l'AES. « Une fois que nous avons atteint un certain niveau, vous comprendrez encore mieux pourquoi on nous combattait. Le Burkina est bien riche et ce sont ces richesses-là qui sont convoitées », a-t-il déclaré. Le chef de l'État burkinabè a assuré que ces ressources doivent profiter aux populations locales et non à d'autres personnes et que la prise de conscience de cette richesse est un atout pour sortir du sous-développement.
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Le chef de l'État a appelé à l’effort individuel et collectif des Burkinabè et a préconisé l’intégrité et l’abnégation. Il les invite à tout mettre en œuvre pour « être des hommes intègres, comme le nom du pays le dit ; être des gens courageux, résilients, pleins d’abnégation ».
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