Israël a ciblé plusieurs installations iraniennes entre jeudi soir et vendredi matin. L’armée israélienne parle d’une « première phase » achevée, tandis que le Premier ministre Benyamin Netanyahu promet une opération « aussi longue que nécessaire ». Les frappes visaient des centres de recherche nucléaire et des garnisons militaires situées à Téhéran et Ispahan.
Le ministre de la Défense, Israël Katz, a décrété l’état d’urgence sur tout le territoire et fait fermer l’espace aérien. Les médias officiels iraniens Tasnim et Mehr rapportent la mort de Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution. Mohammed Bagheri, chef d’état‑major, et Amirali Hadjizadeh, commandant de la force aérospatiale, figurent également parmi les victimes, selon un communiqué officiel. Les forces israéliennes n’ont pas précisé le nombre total de frappes lancées, mais assurent que les défenses iraniennes ont été affaiblies.
Téhéran promet des représailles rapides et sévères. En Iran, les autorités font état d’au moins 18 morts et 35 blessés dans le nord-ouest du pays, selon Irna. La télévision d’État recense 95 blessés sur l’ensemble du territoire. Washington se distance officiellement de l’opération.
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Le secrétaire d’État américain Rubio affirme que les États-Unis ne sont pas impliqués et avertit l’Iran de ne pas « cibler les intérêts américains » en riposte. Marco Rubio insiste sur la protection des troupes déployées au Moyen‑Orient et Donald Trump déclare avoir été informé à l’avance des offensives lors d’un entretien avec Fox News. La crise du nucléaire iranien tendue depuis plusieurs mois a ressurgi au premier plan.
L’Iran nie vouloir la bombe atomique, mais Israël se dit prêt à agir unilatéralement pour l’empêcher d’en posséder. Les réseaux sociaux montrent des images de ruelles calcinées et de populations en état de choc. L’avenir reste incertain : l’équilibre de la région, déjà fragile, pourrait basculer si des représailles dégénèrent en conflit plus large.
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