Le bilan initial de 28 morts a été revu à la hausse, après le décès de deux autres soldats blessés lors de l'attaque. Au total, ce sont donc 30 militaires béninois qui ont perdu la vie dans cette embuscade, revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim).
Présidée par le général Gbaguidi, cette réunion extraordinaire a rassemblé les hauts responsables de l'armée béninoise : les chefs de la garde nationale, de l'armée de l'air, de l'armée de terre et de la marine. Après avoir analysé le déroulement précis de l'attaque, les participants se sont penchés sur les failles du dispositif sécuritaire actuellement en place dans cette zone frontalière.
Absence de coopération militaire transfrontalière
Selon RFI, l'un des principaux constats établis lors de cette réunion est l'absence de coopération militaire effective entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, en raison d'un "climat de méfiance" entre ces pays voisins. Pourtant, en décembre 2024, le chef d'état-major béninois avait proposé une rencontre à son homologue nigérien, qui n'a pour l'instant pas donné de suite.
LIRE AUSSI : Bénin : le groupe JNIM revendique l'attaque meurtrière et exhibe des armes saisies chez l'armée béninoise
Face à cette situation, le conseil militaire extraordinaire a dû examiner les changements à apporter au dispositif sécuritaire dans cette zone sensible, aux frontières du Sahel. Les corps des 30 soldats tués ont été rapatriés à Ouidah et seront rendus à leurs familles dans les prochains jours.
Commentaires