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Face à la menace terroriste au Bénin, les députés évaluent la riposte du gouvernement

Une commission parlementaire a effectué une mission d'évaluation dans les zones du nord du Bénin touchées par les attaques djihadistes. Leur constat : le plan « Mirador » lancé par l'État semble porter ses fruits, même si la menace reste présente, notamment dans les régions frontalières.

Des députés du parlement béninois évaluent la riposte du gouvernement dans le nord du pays

Des députés du parlement béninois évaluent la riposte du gouvernement dans le nord du pays

Au Bénin, la lutte contre la menace terroriste est au cœur des préoccupations. C'est dans ce contexte qu'une délégation de députés, issus tant de la majorité que de l'opposition, a effectué une visite de quatre jours dans les zones du nord du pays les plus exposées aux attaques armées. 

 

Membres de la commission Défense et sécurité de l'Assemblée nationale, ces élus ont arpenté les communes de Banikoara, Kaobagou, Guimbagou, Matéri, Malanville, Porga et Koalou/Kourou, sous escorte militaire et équipés de casques et gilets pare-balles. Objectif : évaluer l'action du gouvernement à travers le plan "Mirador", mis en place pour lutter contre la progression de l'insécurité. 

 

« En termes d'effectifs, d'équipements, de plan de riposte et d'organisation, nous avons tous salué ce que nous avons vu, tous à l'unanimité. Il n'y a pas une seule voix discordante », a ainsi affirmé Abdoulaye Gounou, président de la commission Défense et sécurité, rapporté par RFI. Un constat partagé par Constant Nahum, député du principal parti d'opposition, pour qui « la riposte côté béninois est percutante » et permet de « contenir et repousser » les attaques.

 

LIRE AUSSI : Terrorisme au Bénin : des détails sur l’embuscade ayant coûté la vie à 02 policiers à Karimama

 

De fait, les élus disent avoir constaté l'abandon de plusieurs positions par les groupes jihadistes, ainsi que le retour dans leurs villages de populations ayant fui les violences. Mais la menace demeure, en particulier dans les zones frontalières avec le Burkina Faso, comme l'illustre la commune de Koalou/Kourou, décrite comme une "zone morte" par Abdoulaye Gounou. 

 

La dernière attaque en date remonte au 4 octobre, lorsque le village de Gorou a été la cible d'une attaque meurtrière ayant coûté la vie à huit civils. Depuis, les assaillants ont changé de tactique, « recourant aux embuscades et aux engins piégés », explique le président de la commission. 

 

Les députés vont remettre un rapport au gouvernement, avec des recommandations, dont la nécessité de réfectionner certaines routes et pistes dans ces zones reculées. Car si le plan "Mirador" semble porter ses fruits, la lutte contre l'insécurité reste un défi majeur pour les autorités béninoises.

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Commentaires

Michaelslize

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