Le pipeline reliant les champs pétroliers d'Agadem au Niger au port béninois de Sémè-Podji a été saboté dans la nuit de samedi à dimanche, non loin du village nigérien de Muntseka, à 335 km de la capitale Niamey. L'alerte a été donnée par des villageois et l'information a été confirmée par les autorités régionales.
Cet incident intervient un mois après qu'une patrouille de surveillance du pipeline ait été la cible d'une embuscade près du village de Salkam, faisant six morts parmi les soldats. Quatre jours plus tard, le groupe armé Front patriotique de libération (FPL) avait aussi détruit une partie de la conduite au nord de Tesker.
LIRE AUSSI : Le Niger envisage d'utiliser le pipeline tchadien pour exporter son pétrole face aux tensions avec le Bénin
Selon RFI, le président de la transition nigérienne, le général Abdourahamane Tiani, a ainsi convié des notables toubous de la zone pétrolière à une rencontre, les appelant à convaincre les jeunes rebelles toubous de "reconsidérer leurs positions".
Ce nouveau sabotage du pipeline, infrastructure vitale pour l'économie du pays, met en lumière les défis sécuritaires auxquels fait face le Niger, traversé par des groupes armés et confronté à une instabilité chronique dans certaines régions.
Commentaires