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CRIET : Rémy Gnambakpo et un journaliste présumé auteur d'un journal attribuant des propos à Djogbénou plaident non-coupable

L’activiste Rémy Gnambakpo et le journaliste Boniface Akponou poursuivis pour des faits de harcèlement par le biais d'un système électronique ont comparu dans le dossier les opposant à Joseph Djogbénou, président de l’UP-le Renouveau.

L'activiste Rémy Gnambakpo

L'activiste Rémy Gnambakpo

La première audience dans leur procès à la CRIET n’aura pas duré plus de cinq minutes ce lundi 6 mai 2024. À l’ouverture de l’audience Rémy Gnambakpo, convoqué à la barre pour des faits de harcèlement par le biais d'un système électronique, a plaidé non coupable dans le dossier de harcèlement par le biais d'un système. Il ne reconnaît pas avoir harcelé le président du parti Union progressiste - Le Renouveau. Rémy Gnambakpo comparaît librement dans ce dossier. En effet, il est poursuivi sans mandat de dépôt.

 

Un avocat en charge de la défense reproche aux avocats de Joseph Djogbénou de prendre la parole devant la Cour sans avoir fait les formalités ordinales pour leur client. La défense souligne que Joseph Djogbénou qui est aussi un avocat devrait faire des formalités de demande d’autorisation au niveau du barreau avant d’engager ses conseils.

 

LIRE AUSSI : Présidentielle 2026 au Bénin : Djogbénou dément sa prétendue candidature et annonce des poursuites judiciaires 

 

À la suite, le journaliste Boniface Akpolou, présumé auteur de la Une d'un faux journal dénommée « Aujourd'hui au Bénin » et présumé auteur de la page Facebook : « le CQ», est convié. Le prévenu plaide non-coupable. Il ne reconnaît pas les faits de harcèlement par le biais d'un système électronique mis à sa charge. Ce journaliste est placé en détention provisoire dans le cadre de ce dossier.

 

Le juge chargé du dossier à la CRIET ordonne immédiatement la jonction des deux procédures. Il renvoie le dossier au lundi 13 mai 2024 afin de permettre au journaliste Boniface Akponou d’organiser sa défense et pour les formalités ordinales pour Joseph Djogbénou.

 

En effet l’activiste de l'opposition Rémy Gnambakpo et le journaliste Boniface Akpolou sont poursuivis pour des faits qui sont liés. Il est reproché au journaliste d’être l’auteur de la une d'un faux journal dénommée « Aujourd'hui au Bénin ». Ce faux journal a attribué des propos à Joseph Djogbénou dans le cadre de la présidentielle 2026. Selon ces faux propos, Djogbénou promet d'être candidat à la présidentielle de 2026 même sous le crépitement des armes.

 

Quant à Rémy Gnambakpo, il lui est reproché d’avoir relayé ces faux propos dans des audio devenus viral sur les réseaux sociaux

 

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