Les accusations portées contre ce prélat de l'Église catholique en RDC se concentrent sur des allégations de propagation de faux bruits et d'incitation à la révolte. Dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 avril, le procureur général près la Cour de cassation a ordonné l'ouverture d'une enquête judiciaire à l'encontre de l'archevêque Fridolin Ambongo. Cette décision fait suite aux propos tenus par l'archevêque lors de la messe pascale, où il a critiqué la gouvernance du président Tshisekedi et la situation sécuritaire du pays.
L'archevêque Ambongo, membre éminent de l'Église catholique congolaise et proche du pape François, a dénoncé lors de son discours la mauvaise gestion financière et la crise sécuritaire qui sévit en République démocratique du Congo. Il a également évoqué des problèmes au sein du système judiciaire du pays.
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L'enquête judiciaire vise à examiner les accusations portées contre l'archevêque, notamment celles de propagation de faux bruits, d'incitation à la révolte et d'atteinte aux vies humaines. Ces accusations découlent des propos tenus par l'archevêque, qui ont été considérés comme violents et provocateurs par le procureur général.
L'archevêque Ambongo est reconnu pour ses prises de position courageuses sur les questions politiques et sociales en République démocratique du Congo. En tant que membre influent de l'Église catholique congolaise, ses déclarations ont attiré l'attention et suscité des réactions parmi les fidèles.
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