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Report de la présidentielle au Sénégal : une association de presse dénonce les violences policières faites aux journalistes

Le Réseau des journalistes africains spécialistes des questions de défense et de sécurité (REJA-DS) s'est insurgé contre les violences policières dont ont été victimes certains journalistes lors des manifestations liées au report de la présidentielle de février 2024 au Sénégal. Cette association de presse dénonce l’agression de l’un de ses membres, Mor Amar, journaliste à l’Enquête au Sénégal.

Des manifestants lors d'une marche au Sénégal

Des manifestants lors d'une marche au Sénégal

Au Sénégal, les violences ont refait surface depuis que le Président Macky Sall a fait part de sa décision de reporter la présidentielle prévue pour le dimanche 25 février 2024. Lors de ces manifestations populaires, des journalistes venus couvrir ces évènements ont subi des violences policières. « Le Réseau des journalistes africain spécialistes des questions de défense et sécurité (REJA-DS) a appris avec stupeur l'agression subie par un de ses membres, Mor Amar, journaliste à l'Enquête au Sénégal », déplore cette association dans un communiqué.

 

Selon le communiqué publié le vendredi 16 février 2024 et signé par son président Moïse Dossoumou, les faits se sont déroulés dans l'après-midi du vendredi 9 février 2024, aux environs de 16 h, à la Place de la Nation à Dakar. Présente pour la couverture médiatique d'une manifestation contre le report des élections, une dizaine de journalistes, certains habillés des gilets avec l'inscription "presse" a été interpellée par les éléments de la police afin de vider les lieux. Pendant qu’ils obtempèrent, une grenade lacrymogène a explosé près d'eux.

 

LIRE AUSSI : Présidentielle au Sénégal : 15 candidats accusent Macky Sall de “mauvaise volonté”

 

La journaliste Absa Hane de Seneweb a déploré le fait. La police s'en est prise à elle. Venue à son secours, sa consœur Mor Amar a reçu des coups à la mâchoire. Elle a été embarquée et brutalisée jusqu'à s'évanouir. Ce n'est qu'aux environs de 22 h qu'elle a été libérée, apprend le communiqué du REJA-DS.

 

Cet acte n'a pas été du goût du REJA-DS. « Le Réseau des journalistes africains spécialistes des questions de défense et sécurité (Reja-DS) déplore cette situation et condamne fermement cette énième agression qui met en péril la sécurité et la vie des journalistes qui, en leur qualité de témoins privilégiés, ont le devoir de rapporter les faits dans toute leur exactitude et en toute responsabilité », dénonce le communiqué.

 

Le Réseau présidé par Moïse Dossoumou a exprimé sa compassion aux journalistes victimes de cette situation. Il a par ailleurs exhorté les autorités sénégalaises à mettre en place des mesures qui garantissent la sécurité des journalistes dans l'exercice de leur fonction.

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