Alors que le député Assan Séibou a déposé une proposition de loi portant révision de la constitution, le parti Union progressiste - le Renouveau veut une modification du Code électoral. Ceci, dans le but de corriger certaines dispositions portant sur le calendrier électoral et le parrainage des candidats lors de la prochaine présidentielle.
Selon les informations, le député Aké Natondé, président du groupe parlementaire Union progressiste le Renouveau a déposé à l'Assemblée nationale il y a quelques jours une proposition de loi portant relecture du Code électoral. À travers cette proposition, ce groupe parlementaire veut notamment réduire le délai de dépôt des candidatures à la présidentielle 2026 afin de régler le problème des parrainages.
Invité le dimanche 18 février 2024 sur l'émission « Grand format » de Bip radio Orden Alladatin, président de la Commission des lois du parlement, justifie cette proposition de loi déposée par l'UP-R.
« Le dépôt des candidatures finit 50 jours avant le début de la campagne électorale. Ces 50 jours, c'est ça qui donne tout quand on oppose ça au délai dans lequel on installe les conseils communaux et tout. Il y a quelques glissements qui font qu'on aura d'anciens maires et de nouveaux maires. En agissant sur ce délai soit nous avons les anciens ou les nouveaux. Notre option étant les nouveaux en jouant sur le nombre de jours que nous avons réduit à 35 jours au lieu de 50 jours. Nous étions en train de faire cette discussion quand est intervenue la proposition de révision constitutionnelle. C'est une question sensible. Mais si on avait le consensus sur ça, ça permet d'inverser les élections et puis après ce problème de qui nouveaux ou anciens serait réglé d'office », a-t-il déclaré.
Selon le député, son parti l'UP-R partage la proposition de loi déposée par l'honorable Assan Séibou du parti Bloc Républicain. « C'est pour ça que nous disons effectivement que si on le fait comme ça, nous évitons tout problème. Mais alors, il faut une condition pour que nous soyons tous d'accord et qu'il y ait le consensus. Mais s'il n'y pas le consensus, on ne fera pas. Et s'il n'y a pas de consensus, nous nous irons dans notre proposition initiale. Cette proposition vise à dire que les candidats seront parrainés par les maires nouveaux et les députés nouveaux. C'est ça que consacre la proposition de loi que nous avons déposé », précise-t-il au sujet de la proposition déposée par Aké Natondé.
Dans une décision rendue le 4 janvier 2024, la Cour constitutionnelle a ordonné au parlement de corriger certaines dispositions du code électoral afin de corriger un dysfonctionnement des institutions liés au parrainage des candidats lors de la présidentielle de 2026.
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