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Cotonou : 4 Nigerians arrêtés à la Direction de l'émigration et de l'immigration pour obtention de fausse nationalité béninoise

Quatre personnes de nationalité nigériane sont en prison depuis quelques jours après leur arrestation à la Direction de l'émigration et de l'immigration (DEI) pour une affaire d'obtention de fausse nationalité béninoise. Leur procès s'est ouvert le mercredi 22 novembre 2023 devant le tribunal de Cotonou statuant en matière correctionnelle.

La Direction de l'émigration et de l'immigration

La Direction de l'émigration et de l'immigration

Venus pour l'établissement de passeports béninois à la DEI avec de fausses nationalités, des Nigérians appréhendés et déposés en prison. C'est l'histoire de quatre (4) ressortissants Nigérians qui ont comparu le mercredi 22 novembre 2023 au tribunal de première instance de première classe de Cotonou statuant en matière correctionnelle. Poursuivis pour des chefs d'accusation de « faux en écriture publique », les quatre Nigérians ont été interpellés à la Direction de l'émigration et de l'immigration alors qu'ils voulaient établir leurs passeports avec de fausses nationalités béninoise, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express. 

 

Selon le récit détaillé des faits, ces prévenus avaient l'intention d'obtenir des passeports béninois. Mais une fois arrivée à la Direction de l'émigration et de l'immigration, il s'est avéré des irrégularités sur les actes de naissance. Ils sont tous d'origine nigériane mais on trouve leur acte de naissance muni de la nationalité béninoise. L'acte de naissance faut il le rappeler est un acte qui ne peut qu'être délivré que par l'administration publique.

 

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Après les débats, le dossier a été renvoyé  pour des enquêtes plus approfondies sur cette affaire en vue de découvrir les circonstances réelles  qui ont favorisé la commission de cette infraction. L'affaire connaîtra sa seconde audience le mercredi 6 décembre 2023.

 

Au Bénin, le code pénal punit en son article 304 les faits de faux en écriture publique. Il dispose que ces faits sont punis de la peine de réclusion criminelle à temps de dix(10) ans à (20) ans toutes autres personnes qui ont commis un faux en écriture authentique et publique, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.

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