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Bénin : le pasteur Edgard Guidibi se défend après des accusations d'escroquerie dans la vente des parcelles de Global Services

Cité dans des affaires d'escroquerie domaniales, le pasteur Edgard Guidibi a fait une sortie dans la soirée de ce dimanche 29 octobre 2023 pour dire sa part de vérité à travers un direct sur sa page Facebook. 

Edgard Guidibi

Edgard Guidibi

D'une trentaine de minutes, le live du pasteur et président du centre « Jésus pour réussir » s'est voulu explicatif. Une sortie pour répondre aux multiples dénonciations dont fait l'objet sa personne quant à sa responsabilité dans la vente de domaine de l'entreprise Global Services Plus.

 

Accusé de spoliation domaniale, le pasteur dit ne pas se reconnaître dans les faits qui lui sont reprochés. Sa responsabilité n'est nullement engagée, affirme-t-il. « Quand ils (les clients) contactent l'entreprise, ils étudient ses offres. Il y a des gens qui ont vu les offres, ils ont étudié, ça ne leur a pas plu, ils ne se sont pas engagés. D'autres étaient là-bas, ils ont étudié, ils ont regardé, ça leur a plu, ils ont signé, ils se sont engagés, sans que j'intervienne. Ça ne m'engage en rien », argue l'homme de 45 ans.

 

Global Services n’appartient plus à Edgard Guidibi

 

L’homme de Dieu, dégageant sa responsabilité, reconnaît toutefois avoir été autrefois à la tête de l'entreprise incriminée aujourd'hui, Global Services, mais a confié la gestion à un proche collaborateur, puis l'a finalement vendu.  

 

« Officiellement, j'ai annoncé en octobre 2015 que je me retirais de la direction de Global Service Plus". Nul n'est censé ignorer des informations publiques, passer au journal officiel, passer dans la Nation, passer à la télé, pour ensuite dire qu'il ne savait pas. On peut comprendre de ne pas savoir, mais il ne faut pas reprocher aux autres de ne pas avoir su ». 
 

Il poursuit : « il y a un de mes jeunes collaborateurs qui s'appelle M.Aïnon, il était directeur juridique et des opérations à l'époque qui avait été bien formé, qui était mon bras droit et donc j'ai eu la naïveté de croire, surtout qu'il se disait chrétien, de lui confier la direction générale, donc la gérance de l'entreprise, et moi, je me suis retiré par la même occasion. Hélas, cette gérance s'est très mal passée, le gérant Aïnon n'a pas respecté les procédures, des collusions, des détournements. Tout ce qui s'était très bien passé a commencé à mal se passer. 

 

J'étais toujours propriétaire, mais je n'étais plus gérant à partir d'octobre 2015. Mais j'avais mis en place des mécanismes de contrôle des contrôleurs de gènes préconçus et comme ça arrivait là souvent, tout ça n'a pas fonctionné.  Et j'ai commencé à comprendre que l'entreprise se portait de plus en plus mal alors que je n'avais plus le temps matériellement de m'en occuper.  À ce moment-là, en fin 2018, ça devait être décembre 2018 formalisé en janvier 2018, j'ai officiellement décidé de vendre l'entreprise parce que si tu n'as pas le temps de suivre quelque chose il faut la vendre.  Il faut au moins libérer ça pour que quelqu'un qui peut s'en occuper à temps plein le fasse ».

 

Pourquoi Edgard Guidigbi communique toujours pour Global Services ?

 

L'un des motifs d'interrogation de certaines personnes résidaient dans le fait que malgré ladite vente de l'entreprise l'ex-propriétaire a continué par faire la promotion de son ancienne firme. À cette préoccupation, le formateur sénior en management, marketing et communication, a donné une explication dans son exposé. Cette posture, confie-t-il, est due à la clause de vente de son ancienne société. 

 

« Dans le cas de mon contrat d'accession, qui est un contrat officiel enregistré au tribunal, connu par les autorités, il était prévu deux clauses.  Il était prévu que dans une période de transition, je continuerai de rester disponible pour donner des conseils aux nouveaux propriétaires. Ce que j'ai fait.  Et il était prévu aussi qu'étant donné que je ne suis pas qu'un promoteur, mais je suis aussi un homme public avec de gros médias. Je suis un homme de communication, j'ai par exemple ma page Facebook qui a des milliers de personnes. Et encore, ç'a diminué. Au début, c'était encore plus, il y a quelques années, ils ont bloqué ma page pendant un an et demi, ç'a diminué. 

 

Donc ma page était un média qui diffusait beaucoup de choses et qui, tant que j'étais propriétaire de Global, naturellement diffusait aussi beaucoup de choses pour Global. Dans le contrat d'accession, il était prévu, et je trouve ça légitime que du jour au lendemain, je ne coupe pas cette communication comme si en vendant l'entreprise, je la vidais, je la sabotais. Et que même si j'ai communiqué publiquement parce qu'il ne fallait pas que ça reste secret, que je ne suis plus propriétaire, je devais accepter pendant un certain temps de continuer de relayer les communications de l'entreprise pour lui permettre d'avoir toujours de la visibilité, le temps de s'organiser autrement ».

 

Flê Woli, le détonateur 


Flê Woli est celui qui a mis sur la table lesdits présumés faits d’escroquerie aux yeux du monde. C'est le lanceur d'alerte qui a nommément cité Edgard Guidigbi dans ce scandaleux dossier d'escroquerie domaniale sur sa page Facebook de 36 mille abonnés. Ceci depuis le vendredi 27 octobre 2023 à travers plusieurs publications contenant témoignages, documents, captures d'écrans. Sous les différents posts, nombreux sont celles et ceux venus confier qu'ils ont été abusés par la société Global Services Plus dans le souci d'acquérir des parcelles. 

 

Depuis l'intervention du prédicateur sur sa page Facebook ce dimanche 29 octobre, Flê Woli n'a pas encore réagi. 


 

Affaire à suivre !


 

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