Poursuivi dans une affaire de trafic de drogue au même titre que son patron, le gardien d'un homme d'affaires libanais ne recouvra pas sa liberté de sitôt. Ce lundi 07 août 2023, le nommé T.S, poursuivi dans le cadre de l'affaire de la saisine de 780 kg à Cotonou s'est présenté devant la CRIET pour une énième audience. Le prévenu poursuivi pour “complicité de trafic international de drogue” était gardien d'un magasin appartenant à l'homme d'affaires libanais Jean Azar, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
Lors d'une précédente audience, les conseils de ce gardien avaient formulé une demande de liberté provisoire en sa faveur. Mais le juge a rejeté la demande des avocats. L'homme placé en détention provisoire depuis près de deux ans.
Convoqué à la barre lors d'une précendente audience, ce gardien avait reconnu qu'il travaillait comme gardien du magasin dans lequel la police avait saisi 780 kg de drogue en novembre 2021. Mais, il a confié aux juges de la CRIET qu'il était dans son troisième mois de travail quand l'affaire a éclaté et qu'il ne savait pas que ce magasin contenant de la drogue.
Le prévenu avait déclaré à la Cour que depuis qu'il a été embauché, ce magasin n'a jamais fonctionné et qu'il ne gardait qu'une seule porte du magasin. Selon sa déposition, le magasin comportait plusieurs portes et qu'il ne gardait qu'une seule porte. Après sa déposition, le dossier a été renvoyé au lundi 17 juillet 2023 pour continuation, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
LIRE AUSSI : Affaire 2,5 tonnes de cocaïne au Bénin : la CRIET condamne Yves Talon et 9 coaccusés à 15 ans de prison
À l'origine de ce procès, une affaire de saisine de 780 kg de drogue par la police en novembre 2021 dans un magasin situé à Cotonou et appartenant à l'homme d'affaires libanais Jean Azar. L'homme d'affaires et son gardien sont ensuite arrêtés et placés en détention provisoire par le parquet spécial près la CRIET.
Pendant sa détention provisoire à la prison civile de Missérété, sa santé s'est considérablement dégradée. En octobre 2022, un juge des libertés de la CRIET a autorisé son évacuation sanitaire vers son pays d'origine, le Liban. Depuis lors, l'homme d'affaires n'est plus revenu au Bénin. À chaque audience, il est absent.
N.B : La rédaction du journal Libre Express a constaté une exploitation de certains de ses contenus dont elle a l’exclusivité sans mention de son nom. Toute exploitation de nos contenus sans mention de notre nom et redirection vers l’article concerné sur notre site sera passible de poursuites judiciaires. Respectez le travail de toute une rédaction !
Commentaires