Une plainte contre le régisseur de la prison civile d'Akpro-Missérété et le directeur de l'APB devant le procureur spécial de la CRIET. Selon des informations rapportées par Crystal News, Me Aboubakar Baparapé a déposé le jeudi 20 avril 2023 une plainte contre le régisseur de la prison civile de Missérété et le directeur général de l’APB.
Dans sa plainte, l'avocat en charge de la défense de Reckya Madougou reproche au régisseur de la prison de Missérété des faits d'abus de fonction. Quant au directeur général de l'APB, l'avocat lui reproche des faits de “complicité d’abus de pouvoir et de comportement discriminatoire”.
Selon le même média qui a consulté le courrier adressé au Procureur spécial près la CRIET, la plainte de Me Aboubakar Baparapé est lié à un refus de rendre visite à sa cliente Reckya Madougou. Le vendredi 24 mars 2023, l’avocat affirme qu'après une visite à un autre client détenu à Missérété, il a voulu rendre visite à Reckya Madougou dont il assure la défense.
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Me Aboubakar Baparapé confie qu'il avait régulièrement le permis de communiquer, document administratif qui doit lui permettre de rendre visite à Madougou. Mais, la visite à Reckya Madougou lui a été refusée. Le garde pénitencier lui a demandé de se référer au régisseur lui-même. Mais le régisseur lui a opposé un refus catégorique de rendre visite à Madougou. À la question de savoir pourquoi, le régisseur aurait rétorqué : "C’est sans explication. Il faut prendre ça comme ça”. Saisi par l'avocat, le directeur général de l’APB qui est le chef hiérarchique du régisseur n'a pas donné de suite.
Dans sa plainte adressée au procureur spécial, Aboubakar Baparapé souligne que ce refus de rendre visite à Madougou viole les lois en vigueur.
Candidate recalée à la présidentielle du 11 avril 2021, Reckya Madougou a été arrêtée le mercredi 03 mars 2021 par la police criminelle. Le vendredi 05 mars 2021, elle est placée en détention provisoire par le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Son procès s'ouvre le vendredi 10 décembre 2021 devant 2021.
Après plus de 21 heures de procès, l'opposante est reconnue coupable de complicité de financement du terrorisme au petit matin du samedi 11 décembre 2021. Reckya Madougou et au moins trois personnes sont condamnées à 20 ans de réclusion criminelle.
Commentaires
Bogninou sessinou
Bonjour ici tout les mmenbles
29-04-23 à 03:24