La CEDEAO réagit aux manifestations contre le régime de Faure Gnassingbé. Dans son communiqué, la CEDEAO a déclaré avoir « suivi avec préoccupation les manifestations sociales qui se sont récemment déroulées dans certaines villes du Togo, notamment à Lomé, et qui ont engendré des conséquences humaines et matérielles regrettables ».
La Commission a lancé « un appel à la retenue » et a exhorté « toutes les parties prenantes à privilégier le dialogue en vue d'un climat socio-économique et politique apaisé, et propice au développement ». Elle a également exprimé sa « compassion » et assuré sa « disponibilité à apporter sa contribution aux efforts de préservation de la paix sociale en République Togolaise ».
Ces manifestations ont été organisées les 26, 27 et 28 juin 2025 à l'appel de la société civile, qui réclamait la fin du régime de Faure Gnassingbé. Bien que non autorisées par les autorités, ces rassemblements ont été violemment réprimés par les forces de l'ordre, selon la société civile.
Celle-ci a fait état d'un bilan de sept morts, de dizaines de blessés et de plusieurs arrestations arbitraires. Elle a également dénoncé des « cas de censure numérique et d'atteintes aux droits fondamentaux », ainsi que des « arrestations arbitraires et actes de torture envers les manifestants pacifiques » et des « intimidations des journalistes ».
La société civile a appelé le président en exercice de la CEDEAO, Julius Maada Bio, à « engager un dialogue constructif avec les autorités togolaises en vue d'examiner la situation des manifestants pacifiques arrêtés ».
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