Au Bénin, la CRIET reprend, lundi 27 janvier 2025, le procès de Steve Amoussou, soupçonné de "Frère Hounvi" après le renvoi de la précédente audience. Steve Amoussou attendu devant le juge de la CRIET ce lundi 27 janvier 2025. Après le renvoi du procès lors de la précédente audience, le supposé "Frère Hounvi" est convoqué, à nouveau, pour la poursuite de son jugement. Le présumé "opposant sans peur" à Patrice Talon est poursuivi après son "enlèvement" à Lomé au Togo en août 2024.
Le prévenu est poursuivi par le parquet spécial pour « harcèlement par voie électronique, publication de fausses nouvelles et provocation directe à la rébellion ». Steve Amoussou a rejeté ces infractions mises à sa charge lors de sa première comparution à la CRIET. Il a réfuté les accusations qui l’identifient à l’activiste politique "Frère Hounvi, rapporte Banouto.
Pendant ce temps, le président Patrice Talon a tenu une réunion stratégique avec la hiérarchie militaire le mardi 21 janvier 2025, au Palais de la Marina, suite à l’attaque terroriste meurtrière survenue au Point Triple, dans le nord du Bénin, le 8 janvier dernier. Cette rencontre marque une étape décisive dans la gestion de cet événement tragique qui a coûté la vie à plusieurs militaires béninois. Selon des sources proches de la présidence, cette réunion a rassemblé le Chef d’état-major général des Forces armées béninoises, les chefs de la Marine, de l’Armée de terre, du théâtre des opérations aériennes, ainsi que des responsables du cabinet militaire et de la police. L’objectif principal était de faire le point sur les circonstances de l’attaque et d’évaluer les mesures à adopter pour prévenir de nouvelles incursions terroristes dans cette zone sensible, située à la frontière entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, rapporte Bénin Web TV.
Une journaliste en service dans une webtv est placée en garde à vue par les éléments de la police républicaine. Dans un message relayé sur sa page facebook, la Police républicaine a apporté sa version des faits. “Une journaliste de « ÊTRE TV » en garde à vue pour outrage aux forces de l’ordre. Dans un contexte où la liberté d’expression est souvent mise en balance avec le respect des institutions, une vidéo sensationnaliste diffusée sur les réseaux sociaux a récemment suscité une vive controverse. Une journaliste d’une Web TV, dans un élan de colère, a déversé une multitude d’injures à l’encontre des forces de défense et de sécurité.
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Ce débordement verbal serait survenu après qu’un fonctionnaire de police du commissariat de Dantokpa lui ait interdit de filmer leur dispositif en opération. Ce qui aurait pu n’être qu’un simple malentendu a rapidement dégénéré en une tirade virulente, où la journaliste n’a pas ménagé ses mots, qualifiant les agents de la loi de « tous les noms d’oiseau ». Cet incident, qui soulève des questions sur les limites de la critique des autorités, a conduit à son interpellation le jeudi 23 janvier 2025. Elle fait face à plusieurs chefs d’accusation, notamment l’injure publique, la diffamation par le biais d’une communication électronique, l’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions, et l’incitation à la rébellion. La journaliste comparaîtra devant le Procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) la semaine prochaine, apprend-t-on sur Matin Libre.
Sur le plan africain, pkusieurs pays se retrouvent dans un classement des armées les plus puissantes dans le monde en 2025. L'étude menée par le site américain de défense Global FirePower (GFP) a concerné 147 pays sur tous les continents. On parle d'une puissance militaire, selon cet institut américain, lorsque la capacité militaire d'un Etat est significative et dissuasive. Cette puissance doit influencer les relations internationales par l'utilisation ou la menace d'une force militaire. Et donc l'utilisation de cette puissance militaire est considérée comme ayant un impact sur la sécurité et la stabilité régionale ou mondiale.
Le nombre de militaires actifs, le budget consacré à la défense et la flexibilité logistique, le nombre d'avions de chasse et de navires, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires sont entre autres critères sur lesquels s'appuie le classement. En tout, 60 critères ont été pris en compte dans cette étude sur les armées dans le monde.
Global Fire Power s'est basé sur le PowerIndex, dont le score parfait est de 0,0000. C'est un indice qui lui a permis de faire le classement. Plus le PowerIndex est faible, plus l'armée étudiée est forte du point de vue de sa force de frappe, rapporte BBC Afrique.
En RDC, Goma est sous tension et l’ONU réclame le retrait des forces armées étrangères. Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), est au cœur d’une crise sécuritaire et humanitaire alarmante. Depuis plusieurs jours, des affrontements violents opposent les forces armées congolaises (FARDC) au groupe armé M23, près de Kibati, au nord de la ville. Selon plusieurs sources, ce groupe bénéficierait du soutien du Rwanda, une accusation que Kigali rejette.
Ces combats ont provoqué d’importants déplacements de populations, exacerbant une situation déjà critique. Avec un million d’habitants, Goma accueille désormais un nombre similaire de déplacés, selon l’Agence France-Presse (AFP). Ces nouveaux arrivants, fuyant les combats, ont quitté des camps proches des zones de conflit pour se réfugier dans le centre-ville. La ville est paralysée : commerces fermés, pénuries d’eau et d’électricité, et accès limité aux produits de première nécessité., rapporte Agence Ecofin.
Au Moyen-Orient, le président américain Donald Trump a suggéré de déplacer les habitants de la bande de Gaza vers l'Egypte et la Jordanie dans le cadre de son plan de paix, visant à « nettoyer » le territoire palestinien. Cette proposition intervient alors que la trêve entre Israël et le Hamas est entrée dimanche dans sa deuxième semaine. Le cessez-le-feu, instauré le 19 janvier, est maintenu et a permis samedi un échange de quatre otages israéliens contre environ 200 prisonniers palestiniens. Selon Donald Trump, le déplacement des habitants de Gaza pourrait être temporaire ou à long terme, rapporte Africanews.
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