Au Bénin, Olivier Boko et Oswald Homéky seront bel et bien jugés à la CRIET. La Cour suprême a confirmé la décision de la commission d’instruction renvoyant les deux personnalités et leurs co-prévenus en jugement. Les avocats des deux personnalités ont saisi la chambre des appels de la commission d’instruction de la CRIET après l’arrêt du juge d’instruction de prouver la culpabilité de l’homme d’affaires et de l’ancien ministre des sports lors d’un procès. La défense de Boko et Homéky a dénoncé des irrégularités dans la procédure judiciaire ayant conduit à l’arrestation et à l’examen du dossier. Leurs demandes n’ont pas prospéré en appel à la CRIET.
Le juge a confirmé, jeudi 2 janvier 2025, l'ordonnance de la chambre d'instruction. Non satisfaits de cette confirmation, les conseils ont saisi une juridiction supérieure. Ils ont formé un pourvoi en cassation devant la Cour suprême. Dans un arrêt, lundi 13 janvier 2025, la Cour suprême a également confirmé l’ordonnance de la commission d’instruction qui renvoie le dossier de Olivier Boko et Oswald Homéky en jugement. L’ex-ministre des sports, l’homme d’affaires et Hugues Adjégbéhoun, proche de Boko, seront jugés à l’issue d’un procès qui sera bientôt programmé à la CRIET, rapporte Banouto.
Absent à la consultation du Tofâ en 2024, le professeur David Koffi Aza a fait un retour tonitruant en 2025. Le président de l’Association Bénin Tofâ et initiateur principal de cette formule de consultation Tofâ est au cœur de la polémique pour avoir dit que le chef de l’Etat devrait rester au pouvoir après 2026. Au fil des années, les interprétations tendancieuses du Fâ pour ou contre le régime ont déteint sur l’image que les Béninois ont de ce rite. Mais au lieu de chercher à corriger le tir, les prêtres Fâ enfoncent le clou à chaque édition, dans leur volonté de mettre le Fâ au service du Prince. Cette fois, le coup de grâce est venu de la personne même du président de l’association Bénin Tofa et principal initiateur de cette consultation depuis une vingtaine d’années.
En effet, après la consultation faite, vendredi 10 janvier dernier, David Koffi Aza écume les plateaux télé et radio pour faire part de l’interprétation qu’il a du principal signe Fu Yëkou. A ses dires, Patrice Talon devrait rester au pouvoir après 2026. Si on fait tout pour le faire partir, on va tous le regretter, a dit le prêtre Fâ. Il est, selon lui, le seul qui puisse régler les problèmes et difficultés qui pointent à l’horizon. Or, dans une autre interprétation du Tofâ de 2015, l’homme disait que le Fâ avait révélé que Patrice Talon sera rejeté par ses proches et le peuple jusqu’au dernier jour de son règne. Aujourd’hui, le même prêtre du Fâ dit que le même qui sera rejeté jusqu’au dernier jour de son règne doit continuer après 2026, en dépit de la Constitution, écrit Matin Libre.
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Revendication de l’attaque de Banikoara : Le Bénin désormais face à des ennemis plus cruels. Le 8 janvier 2025, une attaque terroriste meurtrière a visé l’armée béninoise au « Point Triple », à la frontière entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, dans la commune de Banikoara. Cette offensive, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), affilié à Al-Qaïda, a entraîné la mort d’au moins 28 soldats béninois. Après cette revendication, on peut dire que le Bénin fait désormais face à des ennemis plus cruels qu’il faut prendre très au sérieux. Si jusque-là, on les a désignés par des termes comme « individus armés non identifiés », aujourd’hui, ils sont identifiables.
Quelques heures après l’attaque meurtrière sur la position stratégique du “Point Triple” dans le département de l’Alibori, à Banikoara, en effet, le Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (Gsim), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué l’assaut. Les assaillants, en provenance du Burkina Faso, selon certaines informations, ont attaqué une position fortement militarisée de l’opération Mirador, dotée de nombreuses armes collectives et de drones d’observation. Malgré la riposte aérienne et terrestre des forces armées béninoises, des pertes significatives ont été enregistrées. Cette attaque, la plus meurtrière subie par le Bénin à ce jour, a suscité une vive émotion au sein de la nation, souligne La Nouvelle Tribune.
Un incendie dévastateur s’est déclaré ce dimanche 12 janvier 2025 à l’École Primaire Publique (EPP) Adandro-Akodé, située dans l’arrondissement de Madjrè, commune de Dogbo, causant d’importants dégâts matériels. Selon les premiers témoignages, d’épaisses flammes ont été aperçues par les riverains, qui ont tenté, en vain, de maîtriser le feu. Ce n’est qu’après l’intervention des sapeurs-pompiers que l’incendie a pu être totalement éteint, apprend Bénin Web TV.
Des incendies qui n'en finissent point à Los Angeles aux États-Unis. Selon RFI, près d'une semaine après que ses collines se sont embrasées, Los Angeles s'inquiète de voir le vent se renforcer. De nouveaux départs de feu sont attendus dans l'inquiétude. « Non seulement ces conditions extrêmes et dangereuses compliquent beaucoup la lutte contre les incendies en cours, mais elles rendront de nouveaux départs de feux beaucoup plus probables », alertent les services météo américains. « Des conditions météo extrêmement propices aux feux » se développent dans la région et elles dureront au moins jusqu'à mercredi, avertissent-ils.
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