Attaque terroriste au Bénin : Boni Yayi appelle les citoyens à la prière et au jeûne pour le pays

Vendredi 10 janvier 2025, l'ex-président du Bénin Thomas Boni Yayi a lancé un vibrant appel à la prière et au jeûne pour la nation béninoise. Ce message intervient deux jours seulement après une attaque terroriste meurtrière contre l'armée béninoise dans le nord du pays, à la frontière avec le Burkina Faso et le Niger. Au moins 28 soldats béninois ont été tués lors de cette attaque. 

« Chers compatriotes, Priez, priez sans cesse pour notre nation, les autorités à divers niveaux, les hommes élevés en dignité, afin que le règne de Dieu vienne et que sa volonté soit faite dans le pays du nord au sud. Que l'unique Dieu de Guérison et de miracle nous inonde depuis son trône de grâce de sa gloire et nous délivre de nos fardeaux au nom du ciel » a écrit Boni Yayi sur sa page Facebook. 

L'ancien chef d'État, qui préside aujourd'hui le principal parti d'opposition « Les Démocrates » a souligné l'importance de la prière couplée au jeûne, qu'il décrit comme « une arme spirituelle qui peut réaliser de grandes choses lorsqu'elle est faite avec la foi ». 

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Dans son message, Boni Yayi a fait de nombreuses références aux Écritures, citant notamment des passages de la Bible sur la nécessité de prier « sans cesse » pour les autorités et pour la paix du pays. Il a également appelé les Béninois à se tourner vers la « repentance »pour trouver « le Bonheur et l'Espérance ». 

Cette initiative spirituelle intervient dans un contexte sécuritaire très tendu au Bénin, confronté comme ses voisins à la menace jihadiste dans le nord du pays. L'attaque meurtrière contre l'armée a suscité une vive émotion au sein de la population, poussant l'ancien président à appeler ses compatriotes à se tourner vers la prière et le jeûne pour faire face à ces défis. 

Boni Yayi, qui a dirigé le Bénin de 2006 à 2016, reste une figure politique importante dans le pays. Son appel à la mobilisation spirituelle pour la nation sera-t-il entendu par les Béninois ? La réponse pourrait dépendre de l'évolution de la situation sécuritaire dans les prochaines semaines.