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Guinée Conakry : la justice frappe fort contre les organisateurs d’une “Soirée Baltasar”

La justice guinéenne frappe fort dans une affaire de "Soirée Balthazar". Elle a condamné le mardi 19 novembre 2024 des organisateurs de soirées privées.

Une affiche de la soirée Balthazar prévue en Guinée Conakry

Une affiche de la soirée Balthazar prévue en Guinée Conakry

L'affaire Baltasar continue de faire couler de la salive. Le mardi 19 novembre 2024, des organisateurs de soirées ont appris à leurs dépens que Conakry n’est pas Malabo. Ils se sont retrouvés devant la justice pour s’expliquer. En effet, les propriétaires du bar lounge Diamond ont organisé une soirée qui a pour nom "Soirée Balthazar". 

 

L’objectif était de célébrer l’homme et en même temps de se faire de l’argent grâce à la clientèle que cette soirée va attirer. Prévue pour se tenir le samedi 9 novembre 2024, la soirée a pris une autre tournure. L’Office de protection du genre et des mœurs (OPROGEM) de la Guinée s’est rendu sur les lieux et a arrêté les organisateurs qui ont comparu le mardi 19 novembre 2024. 

 

LIRE AUSSI : Baltasar Ebang Engonga, la vedette d'un scandale sexuel en Guinée équatoriale, visé par une enquête pour MST
 

Lors de la comparution, le premier mis en cause a reconnu les faits tandis que le second les a niés. "Je n’étais pas au courant de l’organisation de ladite soirée Balthazar à notre lounge Diamond à Kipé. J’ai constaté qu’il avait posté une affiche publicitaire sur la soirée gratuite qui devait se tenir le samedi 9 novembre. Je me suis rendu au lounge pour lui dire de supprimer ce post et d’indiquer sur la page que la soirée est annulée parce que quand j’ai vu l’affiche, j’ai trouvé que les images étaient obscènes", déclare-t-il. 

 

Selon des médias guinéens, les deux organisateurs ont été accusés d’incitation à la débauche et ont été condamnés à un an de prison avec sursis et à une amende de 5 millions de francs guinéens. Le nommé Baltasar Ebang Engonga, un haut fonctionnaire de la Guinée Equatoriale, s’est rendu célèbre sur les réseaux sociaux après la divulgation de plus de 400 vidéos à caractère pornographique dont il est l’auteur.

 

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