Au terme d'une course à la Maison-Blanche des plus disputées, le candidat républicain Donald Trump a finalement été déclaré vainqueur de l'élection présidentielle américaine du 5 novembre 2024. L'ancien président (2017-2021) a réussi à s'imposer face à sa rivale démocrate, la vice-présidente Kamala Harris, en remportant plusieurs États-clés comme la Pennsylvanie.
Prenant la parole devant ses partisans réunis en Floride, Donald Trump a revendiqué une « victoire politique jamais vue dans notre pays » et a promis de « guérir » l'Amérique. Le chef des républicains à la Chambre des représentants, Mike Johnson, a d'ailleurs rapidement félicité le « président élu », son mandat débutant en janvier 2025.
Kamala Harris, une défaite historique
Kamala Harris espérait pourtant devenir la première femme élue présidente des États-Unis. Mais la candidate démocrate n'a finalement pas réussi à s'imposer face à son adversaire républicain, visé par de multiples poursuites et qui n'a jamais reconnu sa défaite en 2020.
Durant cette campagne électorale hors norme, Kamala Harris a peint Donald Trump en « dictateur fasciste » menaçant les droits des femmes, tandis que ce dernier a décrit son adversaire comme une dirigeante « faible et bête », laxiste sur l'immigration et la criminalité.
Une vague de félicitations pour Donald Trump
La victoire de Donald Trump a rapidement suscité une pluie de félicitations de la part de nombreux dirigeants étrangers. Le président français Emmanuel Macron s'est ainsi dit « prêt à travailler ensemble » avec le nouveau président américain, tout comme le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou qui a salué un « réengagement puissant dans la grande alliance ».
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a quant à lui évoqué le « plus grand come-back de l'histoire politique des États-Unis », une « victoire nécessaire pour le monde ». De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a félicité Donald Trump pour son « impressionnante victoire », espérant que cela aidera l'Ukraine à obtenir une « paix juste ».
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Par ailleurs, le Parti républicain a également repris le contrôle du Sénat américain, jusque-là aux mains des démocrates. Le sort de la Chambre des représentants n'est cependant pas encore connu.
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