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Crise à l’Est de la RDC : Félix Tshisekedi accuse Joseph Kabila de soutenir la rébellion

Dans un entretien accordé à la radio Top Congo FM depuis la Belgique, le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a accusé mardi 6 août 2024 son prédécesseur Joseph Kabila d'alimenter la crise sécuritaire dans l'Est du pays en soutenant les rebelles de l'Alliance du Fleuve Congo (AFC) et leurs alliés du M23.

L'ex-président Joseph Kabila et son successeur Félix Tshisekedi en 2018

L'ex-président Joseph Kabila et son successeur Félix Tshisekedi en 2018

Joseph Kabila serait-il derrière la crise sécuritaire à l’Est de la RDC ? C'est en tout cas ce qu’affirme son successeur Félix Tshisekedi dans une interview accordée à une radio congolaise. Le chef de l'État congolais a déclaré que : "Joseph Kabila a boycotté le processus électoral de 2023 et prépare l'insurrection. L'AFC, c'est bien lui." Cette alliance rebelle serait donc, selon Félix Tshisekedi, soutenue par l'ancien président Kabila dans le but de déstabiliser son gouvernement.

 

L’AFC est en effet un mouvement rebelle lancé en décembre 2023 par Corneille Nangaa, l'ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). C'est ce président de la commission électorale qui avait annoncé la victoire du président Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2018.

 

 

Le président a toutefois salué l'attitude constructive de certains opposants politiques comme Adolphe Muzitu et Denis Mukwege, qui selon lui "apprécient à sa juste valeur le travail" de son administration pour le bien-être de la population.

 

Guerre contre le M23 et le Rwanda

 

S'agissant de la crise sécuritaire à l'Est, Félix Tshisekedi a affirmé qu'il ne dialoguerait "au grand jamais" avec les rebelles du M23, qu'il considère comme alliés à l'AFC et à l'armée rwandaise. "Je vais parler avec le Rwanda pour demander à M. Kagame ce qu'il a contre mon peuple", a-t-il lancé. Il promet de s'attaquer fermement à cette "agression rwandaise" contre son pays.

 

LIRE AUSSI : RDC : la justice aux trousses de l'archevêque Ambongo après des critiques contre Tshisekedi

 

Le président congolais reste toutefois confiant dans le processus de Luanda, qu'il espère voir aboutir à une solution durable pour ramener la paix dans l'Est.

 

Pas de modification de la Constitution

 

Concernant une éventuelle modification de la Constitution, Félix Tshisekedi a tenu à dissiper les rumeurs, affirmant qu'il n'a "jamais dit" qu'il souhaitait changer le nombre de mandats présidentiels. Selon lui, les changements envisagés viseraient plutôt à "améliorer la gouvernance" à travers la désignation des gouverneurs par le gouvernement en place.
 

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