Devant le parquet spécial près la CRIET, le tiktokeur Azé Gbétékanlin s'est confondu en excuses. Interpellé pour avoir insulté sur les réseaux la femme du pasteur Charles Passo alias « Auto Auto », le nommé Houedanou Mawussè connu sous le nom de Azé Gbétékanlin sur Tiktok a demandé la clémence de la prophétesse Blandine Passo. Azé Gbétékanlin et son avocat ont préféré présenter leurs excuses à la victime. Cette demande de clémence devant le procureur spécial de la CRIET n'est pas tombée dans des oreilles de sourd.
C'est ainsi que la femme du pasteur Auto Auto a accordé au sieur Azé Gbétékanlin son pardon. Comme pour montrer sa bonne foi, Azé Gbétékanlin a fait devant le procureur la promesse de présenter des excuses publiques à dame Blandine Passo par le même canal Tiktok. Frôlant la prison de justesse, Azé gbètèkanlin n'a eu sa liberté que grâce au pardon à lui accordé par dame Blandine Passo qui a demandé la mise en liberté de son offenseur. Le Parquet Spécial a alors sur demande des avocats des deux parties renvoyé la procédure au commissariat.
Après sa mise sous convocation, le célèbre tiktokeur sera présenté à nouveau devant le procureur dans les prochains jours après les excuses à présenter publiquement par le même canal de diffusion. Libéré, le tiktokeur a quitté le parquet de la CRIET un peu après 17 heures 30 minutes ce vendredi 2 août 2024.
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De son vrai nom Houedanou Mawussè, Azé GbétéKanlin est connu sur Tiktok pour ses vidéos critiquant les hommes de Dieu et les religions. Il a été arrêté le vendredi 26 juillet 2024 par le commissariat de police républicaine de Pahou dans la commune de Ouidah. Son interpellation faisait suite à une plainte déposée par l'église du Ministère International de la Puissance de la Résurrection du Christ, dirigée par le pasteur Charles Passo, surnommé "Auto Auto".
Les faits font suite à une vidéo publiée par le tiktokeur dans laquelle on peut voir une séance de délivrance menée par la prophétesse. Dans sa publication, Azé Gbètè Kanlin a non seulement qualifié cette délivrance de "fausse", mais il a également traité la prophétesse de "prostituée", de "débauchée" et "d'escroc".
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