Activiste politique et fervent critique du régime de Patrice Talon, Rémy Gnambakpo n’est plus libre de ses mouvements depuis le samedi 20 avril. L’homme a été mis aux arrêts par l’Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC). Lundi 22 avril 2024, Rémy Gnambakpo a été présenté au parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Selon nos informations, le procureur spécial près la CRIET a en effet décidé de prolonger sa garde à vue de 72 heures à l’OCRC. Cette décision a été prise pour des besoins d'enquête complémentaires et est intervenue après son audition par le parquet.
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Connu pour ses audios politiques sur WhatsApp, Rémy Gnambakpo a été arrêté pour « harcèlement et incitation à l’insurrection ». Son arrestation par l’OCRC fait suite à un audio dans lequel il commente la Une d’un journal fantôme qui a diffusé une information fausse et diffamatoire sur une éventuelle candidature à la présidentielle 2026 de Joseph Djogbénou, le président du parti Union progressiste le Renouveau.
Une information qui a été démentie par Djogbénou lors d'un point de presse. L’ex-président de la Cour constitutionnelle du Bénin avait annoncé des poursuites judiciaires contre les autres de cette formation information lui attribuant des propos.
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