Devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le Libanais Jean Azar ne pourra pas être jugé en sa présence. Après son évacuation sanitaire, l'homme d'affaires a fini par demander à la CRIET de le juger par contumace.
C'était désormais son gardien, placé sous mandat de dépôt, qui faisait seul face aux accusations. Lundi 15 avril 2024, une nouvelle audience s'est ouverte dans ce dossier. À cette occasion, le juge a rejeté la demande de restitution introduite par une partie poursuivie dans le dossier. Mais, le ministère public de la CRIET a sollicité de la Cour la remise en liberté provisoire du gardien. Le président de céans a ensuite renvoyé le délibéré sur la demande de remise en liberté provisoire au lundi 6 mai 2024.
LIRE AUSSI : Affaire 2,5 tonnes de cocaïne au Bénin : la CRIET condamne Yves Talon et 9 coaccusés à 15 ans de prison
L’homme d'affaires Jean Azar et son gardien ont été sous mandat de dépôt le vendredi 5 novembre 2021 par le parquet spécial de CRIET après la découverte de 780 kg de cocaïne dans l’un de ses magasins à Cotonou. Jean Azar a toujours clamé son innocence affirmant qu'il avait déjà loué le magasin à d’autres hommes d’affaires libanais aujourd'hui en fuite.
Lors de sa détention provisoire à la prison civile de Missérété, la santé de Jean Azar s'est considérablement dégradée. En octobre 2022, un juge des libertés de la CRIET a autorisé son évacuation sanitaire vers son pays d'origine, le Liban. Depuis lors, l'homme d'affaires n'est plus revenu au Bénin. À chaque audience, il est absent.
Commentaires