Aucun droit de l'opposant Ousmane Sonko n'a été violé par l'État sénégalais. C'est qu'il convient de retenir de l'une des décisions rendues par la Cour de justice de la CEDEAO sur les trois requêtes déposées par les avocats de Ousmane Sonko.
Ce vendredi 17 novembre 2023, cette juridiction régionale a rejeté les demandes des avocats de l'opposant sénégalais qui l'ont saisi en septembre 2023 afin de se prononcer sur plusieurs violations des droits l’homme dont Ousmane Sonko a été victime.
Ces avocats reprochent entre autres à l'Etat du Sénégal de n'avoir pas permis à Ousmane Sonko d'avoir droit à un procès équitable, de manifester librement et d'être emprisonné en violation de toutes procédures équitables. Des demandes qui sont toutes rejetées par la Cour de justice de la CEDEAO.
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Plus surprenant encore, la juridiction ouest-africaine a également refusé de rendre des décisions sur deux autres requêtes des avocats de Sonko. Il s'agit des requêtes relatives à la dissolution de son parti, le Pastef et sa radiation des listes électorales.
L'opposant Ousmane Sonko risque de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle prévue en février 2024 si sa demande vient à être rejetée par la Cour suprême du Sénégal. En effet, la Cour suprême du sénégalais se prononce ce vendredi 17 novembre 2023 sur la légalité ou non de sa radiation des listes électorales. Cette décision devrait déterminer l'avenir politique de Ousmane Sonko.
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