C'est une Immaculée Agbakou, prudente, qui est apparue en salle de conférence de presse après la débâcle de son équipe à domicile face à l'équipe féminine sénior du Ghana.
Face aux hommes des médias, elle a analysé la prestation de sa troupe et répondu aux questions qui lui ont été adressées.
Le penalty, le déclic de la chute
Dans son analyse de la rencontre, la patronne des Amazones a indiqué que le penalty obtenu par l'équipe adverse à quelques minutes de la fin de la période a été l'élément déclencheur de ce mauvais résultat.
"Les choses ont changé juste à la 42ᵉ minute où il y a eu le penalty. C'est vrai, on savait qu'on avait le Ghana en face. On a travaillé pour leur poser quelques difficultés. Ça a été fait, les 42 premières minutes, mais sur le fait de jeu, le tir au but a été transformé.", a réagi Immaculée. En dépit de ce résultat, la sélectionneuse y croit toujours.
" Nous ne devons pas quand même jeter les armes. Il reste encore 90 minutes. Quelque chose peut être fait là-bas. Croyons-y. C'est vrai que tout semble perdu, néanmoins on ira à Accra produire ce qu'on peut." a déclaré la coach des Amazones.
Construire l'avenir
Ces échanges ont permis à la coach de partager sa vision de l'évolution de l'équipe nationale d'ici à quelques années avec la presse.
"On peut quand même croire qu'en travaillant d'ici à quelque temps, quelque chose peut être fait. Tel qu'on parle du Ghana aujourd'hui en disant qu'ils ne sont pas à notre niveau, peut-être, d'ici à deux ans, on va parler du Bénin ainsi. Croyons-y. Ne jetons pas les armes, ne tirons pas sur les filles.", a lancé la sélectionneuse.
Mais avant ce futur lointain, le Bénin devra se déplacer à Accra pour le match retour face au Ghana le mardi 31 octobre. À en croire la sélectionneuse du Ghana, malgré l'avance confortable au score, les Black Queens ne comptent pas lever le pied au retour.
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