Le juge rejette la demande des avocats
Le juge en charge du dossier rejette la demande des avocats et confirme les mandats de dépôt.
L’audience est renvoyée au mardi 08 novembre 2022.
FIN DU DIRECT
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Publié le : 25-Oct-2022 à 04:58
Par : Ozias Hounguè
Mis à jour le : 26-Oct-2022 à 11:45
15 min (2805 mots)
Image d'illustration.
Au tribunal de Cotonou, le procès des quatre personnes poursuivies après la mort de patients pour coupure d'électricité au CNHU de Cotonou s'ouvre ce mardi 25 octobre 2022.
Demande de liberté provisoire pour deux agents de Palutech
Me Kassa plaide pour la remise en liberté provisoire de deux des quatre prévenus. Il s’agit de deux agents de Palutech, l’entreprise qui gère les appareils d’oxygène du CNHU.
Une demande soutenue par Me Akoha qui affirme que les deux prévenus présentent toutes les garanties de représentation devant la justice.
Georges Tchiakpè est à nouveau convié à la barre. Il est interrogé par le juge sur la déclaration de son collègue Hounou Sanni Sévérin. Ce dernier avait déclaré au tribunal que son collègue Georges Tchiakpè l’a appelé autour de 6 heure 20 minutes pour lui signaler le problème mais qu’il n’a remis le disjoncteur qu’à 07 heure 19 minutes. Il avait déclaré n’avoir pas compris pourquoi Georges Tchiakpè a pris tout ce temps. À son tour, Georges Tchiakpè affirme ne pas se souvenir avoir pris tout ce temps. Il dit avoir pris 25 minutes puisqu’il n’était qu’environ 400 mètres du CNHU le jour du drame.
Un technicien de Palutech à la barre
Tambéré Emmanuel, l’un des techniciens du CNHU, fait sa déposition devant le tribunal. Il est poursuivi sous mandat de dépôt.
Ce dernier a rejeté les faits mis à sa charge par le tribunal. Il a déclaré qu’il était à la maison le jour du drame et que c’est en prison qu’il a été informé de certains détails du dossier, notamment le fait que le disjoncteur n’a pas été remis après coupure d’électricité.
Le responsable de Palutrcech à la barre
Le responsable de l’entreprise qui a vendu les appareils d’oxygène au CNHU est convié à la barre. Il a pour nom : Marius Allossogbé. Il affirme que le directeur du CNHU l’a appelé le vendredi 07 octobre autour de 09 heures pour lui annoncer qu’il y a eu coupure de 10 minutes et que cela entraîné des décès. « Je lui ai expliqué que ce n’était pas possible puisque les appareils d’oxygène disposent d’une autonomie et qu’il devrait y avoir d’autres problèmes ».
Il a aussi expliqué au tribunal qu’un maintenancier du CNHU a coupé l’un des cinq disjoncteurs du CNHU et a oublié de le remettre. À l’en croire, ce dysfonctionnement a été à l’origine du décès des patients. « S’il n’y avait pas eu ce problème qui a bloqué le groupe électrogène, les appareils d’oxygène n’auraient pas eu d’arrêts et nous aurions reçu une alerte qu’il a eu de coupure »
S’il n’y avait pas eu ce problème qui a bloqué le groupe électrogène, les appareils d’oxygène n’auraient pas eu d’arrêts et nous aurions reçu une alerte qu’il a eu de coupure
Ces déclarations ne sont pas du goût de Me Kassa qui l’a immédiatement interrogé. « Nous n’avons aucune responsabilité dans ce qui s’est passé », a-t-il déclaré pour rejeter en bloc toutes les accusations de défaut technique de ces appareils. Il a notamment expliqué au tribunal qu’à leur arrivée au CNHU le jour du drame, deux maintenanciers en service ont été aperçus vers 09 heures 30 minutes avec deux bidons de gasoil. Ce sont ces faits qui ont permis de comprendre que le problème venait du groupe électrogène qui n’a pas pris le relais lorsqu’il y a eu coupure d’électricité, a-t-il soutenu.
Sa déclaration devant le tribunal a duré une quarantaine de minutes.
Le responsable de FadTech à la barre
Le responsable de l’entreprise qui a vendu les appareils d’oxygène au CNHU est convié à la barre. Il affirme que le directeur du CNHU l’a appelé le vendredi 07 octobre autour de 09 heure pour lui annoncer qu’il y a eu coupure de 10 minutes et que cela entraîné des décès. « Je lui ai expliqué que ce n’était pas possible puisque les appareils d’oxygène disposent d’une autonomie et qu’il devrait y a avoir d’autres problèmes ».
Il a aussi expliqué au tribunal qu’un maintenancier du CNHU a coupé l’un des cinq disjoncteurs du CNHU et a oublié de le remettre. À l’en croire, ce dysfonctionnement a été à l’origine du décès des patients. « S’il n’y avait pas eu ce problème qui a bloqué le groupe électrogène, les appareils d’oxygène n’auraient pas eu d’arrêts et nous aurions reçu une alerte qu’il a eu de coupure »
S’il n’y avait pas eu ce problème qui a bloqué le groupe électrogène, les appareils d’oxygène n’auraient pas eu d’arrêts et nous aurions reçu une alerte qu’il a eu de coupure
Ces déclarations ne sont pas du goût de Me Kassa qui l’a immédiatement interrogé. « Nous n’avons aucune responsabilité dans ce qui s’est passé », a-t-il déclaré pour rejeter en bloc toutes les accusations de défaut technique de ces appareils. Il a notamment expliqué au tribunal qu’à leur arrivée au CNHU le jour du drame, deux maintenanciers en service ont été aperçus vers 09 heures 30 minutes avec deux bidons de gasoil. Ce sont ces faits qui ont permis de comprendre que le problème venait du groupe électrogène qui n’a pas pris le relais lorsqu’il y a eu coupure d’électricité, a-t-il soutenu.
Sa déclaration devant le tribunal a duré une quarantaine de minutes.
Le médecin de garde au CNHU, le jour du drame, docteur Fernand Soton, est convié à la barre par les juges. Il raconte le drame survenu le vendredi 07 octobre 2022 au CNHU. Ce médecin affirme devant les juges avoir été appelé ce jour-là autour de 6 h 30 dans la salle de réanimation. « J’ai remarqué qu’il y avait rupture d’oxygène dans la salle de réanimation. J’ai appelé les maintenanciers pour la résolution du problème. J’ai touché également l’administrateur général qui a informé la pharmacienne de garde ».
J’ai remarqué qu’il y avait rupture d’oxygène dans la salle de réanimation. J’ai appelé les maintenanciers pour la résolution du problème. J’ai touché également l’administrateur général qui a informé la pharmacienne de garde
Un médecin du CNHU est convié à la barre par les juges. Il raconte le drame survenu le vendredi 07 octobre 2022 au CNHU. Ce médecin affirme devant les juges avoir été appelé ce jour-là autour de 6 h 30 dans la salle de réanimation. « J’ai remarqué qu’il y avait rupture d’oxygène dans la salle de réanimation. J’ai appelé les maintenanciers pour la résolution du problème. J’ai touché également l’administrateur général qui a informé la pharmacienne de garde ».
J’ai remarqué qu’il y avait rupture d’oxygène dans la salle de réanimation. J’ai appelé les maintenanciers pour la résolution du problème. J’ai touché également l’administrateur général qui a informé la pharmacienne de garde
Ouverture du procès de l’affaire CNHU
Les quatre coaccusés ainsi que la famille des victimes sont appelés à la barre.
Les quatre personnes concernées sont le chef de la division électricité, l'un de ses collaborateurs et deux électriciens chargés de la maintenance du générateur d'oxygène du service de réanimation. Elles sont poursuivies par le tribunal de Cotonou pour des faits "d'homicide involontaire" survenus le vendredi 07 octobre 2022.
Les quatre accusés plaident non coupables. Ils disent ne pas se reconnaître dans les faits mis à leur charge par le tribunal
Un juge du tribunal de Cotonou viennent annoncer le renvoi de plus d’une trentaine de dossiers aux 13, 20 et 27 décembre 2022. Il évoque comme motif l’audience de flagrant délit prévue tout à l’heure. Selon le juge, ces renvois permettront de vider la salle d’audience déjà bondée de monde. Le dossier de décès de patients après coupure d’électricité au CNHU de Cotonou n’est pas concerné
Ouverture de l’audience de ce mardi 25 octobre 2022 au tribunal de première instance de Cotonou
Les juges viennent de s’installer. C'est un autre dossier qu'ils vident pour le moment.
Le procès de l’affaire des décès de patients après coupure d’électricité au CNHU n’a pas encore commencé. On attend donc.
Première audience dans le dossier de patients décédés après coupure d'électricité au CNHU. Ce mardi 25 octobre 2022 s'ouvre le procès des personnes poursuivies dans ce dossier. Quatre personnes placées en détention provisoire depuis le vendredi 14 octobre 2022 comparaissent devant le tribunal de Cotonou. Les quatre personnes concernées sont le chef de la division électricité, l'un de ses collaborateurs et deux électriciens chargés de la maintenance du générateur d'oxygène du service de réanimation. Elles sont poursuivies par le tribunal de Cotonou pour des faits "d'homicide involontaire''., Le procès qui s'ouvre ce mardi 25 octobre 2022 doit permettre à la justice béninoise de situer les responsabilités après la mort de patients pour coupure d’électricité au CNHU-HKM de Cotonou. L'affaire fait grand bruit au sein de l'opinion publique. Selon le communiqué du ministre béninois de la Santé, quatre patients sont décédés le vendredi 07 octobre 2022 après une coupure d'électricité Le ministre Benjamin Hounkpatin a exprimé les compassions de la République aux familles éplorées par ce drame. “Par ma voix, le Gouvernement présente ses condoléances aux familles éplorées”, écrit-il. Tout en appelant tous les citoyens au calme, le Ministère béninois a renouvelé “son engagement à œuvrer pour asseoir définitivement un système de santé résilient, capable de garantir le droit à la santé partout dans notre pays”.
Commentaires
Dieudonné Barthélémy abaglo
Comment une coupure peut il être la cause de 4 vies humaines .Que les concernés payent pour cet actes involontairement commis ..La vie humaines eat sacrée.Et que le ministre de la santé prennent des mesures idoines pour que céladon ne se reproduisent plus jamais.merci
26-10-22 à 12:56
HOUNGBO Yémalin Patrice
Comment notre État peut mettre de tels hommes à la disposition du CNHU et qu'ils vont pas s'occuper de ce qui les a amené là bas ? Que la loi leur soit appliquée.
25-10-22 à 03:20