Un avocat stagiaire et un homme qui se faisait passer pour un chargé de protocole de la Cour suprême séjournent désormais en prison. Selon des informations obtenues de sources judiciaires par Libre Express, cinq (05) personnes, dont un avocat stagiaire et un faux chargé de protocole de la Cour suprême, ont été déposées en prison vendredi 27 janvier 2023 par la CRIET. Leur placement sous mandat de dépôt est intervenu après présentation au procureur spécial de la CRIET, le magistrat Mario Mètonou.
Deux chefs d’accusation ont été retenus par le parquet spécial de la CRIET contre l’avocat stagiaire et l’homme qui se faisait passer pour un chargé de protocole de la Cour suprême du Bénin. Il s’agit des faits de : “ Trafic d’influence et corruption passive”. Quant aux trois autres personnes également placées sous mandat dans le dossier, le parquet spécial près la CRIET leur reproche des faits “d’escroquerie”. Leur procès est prévu pour le lundi 27 février 2023.
Une affaire de trafic d’influence dans un dossier devant la CRIET
Selon les informations de Libre Express, le parquet spécial près la CRIET reproche à l’avocat stagiaire ainsi qu’aux quatre prévenus dans ce dossier d’avoir pris huit (08) millions FCFA chez un Chinois. En effet, l’épouse de ce Chinois est en prison et poursuivie devant la chambre de jugement de la CRIET pour une affaire de “trafic international de drogue à haut risque”.
Déboussolé par la situation, ce Chinois vivant au Bénin a contacté l’avocat stagiaire qui doit l’aider à tirer son épouse d’affaire. Selon une source judiciaire, il lui aurait remis trois millions FCFA pour mener à bien la mission. Toujours dans l’intention de tirer son épouse d’affaire, ce Chinois a évoqué l’affaire auprès de son chauffeur qui lui a promis d’en parler à un de ses frères du village.
Une fois informé de la situation par le chauffeur, ce frère du village a contacté l’homme qui se faisait passer pour un chargé de protocole à la Cour suprême du Bénin. Ce faux chargé de protocole a pris langue avec le chinois. Pour réussir la mission, le chinois a mis à leur disposition cinq (5) millions FCFA, selon une source judiciaire de Libre Express.
Mais après plus de deux audiences dans le dossier de son épouse, ce Chinois n’a pas obtenu gain de cause. Son épouse n’est toujours pas libérée par la CRIET. C’est alors qu’il s’est déplacé à la CRIET. Le Chinois a informé le procureur spécial, Mario Mètonou de sa mésaventure avec l’avocat stagiaire et le faux chargé de protocole de la CRIET. Le procureur spécial a alors ouvert une enquête et ils ont été interpellés par la police.
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Commentaires
Tonougbo Géoffroy
Les condamnations sont légales en ce sens que la corruption pourrait être réduite au Bénin
31-01-23 à 01:56