À partir du 9 juin, les États-Unis interdiront l’entrée des ressortissants de douze (12) pays jugés à risque. Donald Trump a approuvé cette mesure pour « protéger » le pays contre le terrorisme. Cette liste inclut l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Cette décision arrive après une attaque au Colorado le dimanche 1ᵉʳ juin 2025.
L’objectif est de renforcer la sécurité intérieure. Dans une vidéo sur X, le président a évoqué l’attaque à Boulder, Colorado, lors d’un rassemblement pro-israélien dans laquelle douze personnes ont été blessées. Donald Trump a estimé que l’incident montrait les failles du contrôle aux frontières. « La récente attaque terroriste à Boulder, dans le Colorado, avait mis en évidence les dangers extrêmes que représente pour (les États-Unis) l'entrée de ressortissants étrangers qui n'ont pas été correctement contrôlés. Nous ne voulons pas d'eux », a-t-il déclaré.
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Pam Bondi, ministre de la Justice, a annoncé l’inculpation de l’auteur présumé de l'attaque le lundi 2 juin 2025. L’homme, de nationalité étrangère et en situation irrégulière, fait face à des accusations de « crime motivé par la haine ». L'interdiction d'entrée aux États-Unis des ressortissants de ces douze pays jugés à risque ne concerne pas tout le monde. Les exceptions concernent les détenteurs de certains visas.
Les footballeurs pour la Coupe du monde 2026 et les athlètes participant aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028 bénéficieront d’une dérogation, ainsi que ceux dont le voyage aux États-Unis « sert l'intérêt national ».
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