Ouattara et Embalo sont préoccupés par la détérioration de la situation politique dans l’espace CEDEAO. Le président ivoirien a échangé le vendredi 07 octobre 2022 avec son homologue, le Bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, président en exercice de la CEDEAO. Après des discussions qui se sont déroulées à huis-clos, les deux chefs de l’État ont fait une déclaration devant la presse.
Selon Alassane Ouattara, il était important d’échanger avec le président Umaru Sissoco Embalo au regard de graves difficultés politiques au sein de la CEDEAO. “J’ai profité de cette rencontre pour indiquer au président (Umaro Sissoco Embalo, NDLR) notre souhait d’avoir de bonnes relations avec tous nos voisins et de tout faire pour qu’il y ait la paix et la sécurité dans la sous-région”, a déclaré Alassane Ouattara. Le dernier coup d’État au Burkina, apprend le président ivoirien, a été également au cœur des discussions.
Dénouer la situation politique
Trois pays de la CEDEAO sont touchés par des phénomènes de coups d’État. Il s’agit du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso. Les militaires au pouvoir au Mali ont des relations compliquées avec le président ivoirien, Alassane Ouattara. Des militaires envoyés par la Côte d’Ivoire au Mali dans le cadre d’une mission de l’ONU ont été arrêtés par les autorités maliennes pour mercenariat. Une situation que la CEDEAO tente de régler diplomatiquement.
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Pour le président en exercice de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embalo, la Côte d’Ivoire est le seul pays de la CEDEAO qui est frontalier avec les trois pays qui sont en difficultés. “Je suis venu échanger avec lui (Alassane Ouattara, NDLR) sur la situation sécuritaire de la zone, et aussi l’informer en tant que doyen. On ne peut prendre de décisions sans consulter ces grands pays de la zone”, souligne Embalo.
Commentaires
Miguel GOUNOU
Article bien struturé.
08-10-22 à 12:52