Les Jeux Olympiques de Paris 2024 resteront gravés dans l'histoire du sport africain. Avec un total de 39 médailles remportées par les 54 pays du continent présents, la performance est remarquable et démontre la montée en puissance du sport africain sur la scène mondiale.
Avec 24 médailles glanées en athlétisme, soit plus de la moitié du total africain, le Kenya a une nouvelle fois dominé les débats. La spécialiste du demi-fond Beatrice Chebet a ainsi remporté l'or sur 5 000 m et 10 000 m, tandis que Faith Kipyegon s'est imposée sur 1 500 m pour décrocher son troisième titre olympique consécutif. Chez les hommes, le jeune Emmanuel Wanyonyi, 21 ans, a perpétué la tradition kényane du 800 m en s'imposant face à la concurrence.
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Mais l'Afrique a également brillé dans d'autres disciplines, à l'image du Marocain Soufiane el-Bakkali, qui a dominé l'épreuve du 3 000 m steeple. Surtout, le Botswanais Letsile Tebogo a réalisé l'exploit historique de devenir le premier athlète africain à s'imposer en finale olympique du 100 m ou du 200 m. Le sprinteur de 21 ans a survolé la finale du 200 m avant d'emmener son équipe du relais 4x400 m sur la deuxième marche du podium.
"L'heure de l'Afrique est arrivée en sprint", ne cesse de répéter Letsile Tebogo, porte-étendard d'une nouvelle génération d'athlètes africains décomplexés et ambitieux. Avec 11 demi-finalistes africains sur 100 m et 4 finalistes sur 200 m, le continent a définitivement franchi un cap dans les épreuves de vitesse.
Malgré quelques déceptions, comme celle des Éthiopiens, le bilan des pays africains à ces Jeux Olympiques de Paris 2024 est historique. Avec 39 médailles, soit près du double de leur précédent record, ils affirment leur place grandissante sur la scène sportive mondiale et ouvrent une nouvelle ère pour le sport africain.
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