Lionel Zinsou n'a pas tari d'éloges sur les avancées réalisées par le Bénin ces dix dernières années sous la présidence de Patrice Talon. « Le Bénin a toujours progressé tous les dix ans, mais il faut reconnaître que ces dix dernières années, il (Patrice Talon) a vraiment très bien travaillé », a déclaré l'ancien Premier ministre, rapporté par Banouto.
Ce dernier avait déjà souligné en février 2025, lors du Choiseul Africa Summit, que le gouvernement de Patrice Talon "travaille sur plusieurs facteurs de développement contrairement aux régimes antérieurs.
Selon Lionel Zinsou, le gouvernement de Patrice Talon a réussi à « mobiliser au bénéfice des populations » de nombreux « facteurs de développement sur lesquels on ne jouait pas » auparavant. Il a qualifié cette dynamique de « rapide et efficace », la jugeant « assez exceptionnelle en Afrique ».
Défi sécuritaire régional
S'agissant de la recrudescence des attaques terroristes en Afrique de l'ouest notamment au Bénin, Lionel Zinsou a souligné qu'il s'agissait d'un défi dépassant les seules frontières du Bénin. « Le problème de sécurité, ce n'est pas toujours les gens qui travaillent pour le djihad. C'est le crime organisé. Les criminels sont les ennemis de tous, quelles que soient les religions », a-t-il affirmé.
L'ancien Premier ministre a estimé que la lutte contre le terrorisme ne devait pas se limiter à la seule dimension religieuse, mais devait également prendre en compte la menace du crime organisé, qui représente « un danger commun » pour toute la sous-région.
Préserver la paix électorale
Lionel Zinsou, candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2016 face à Patrice Talon, est revenu sur son expérience de campagne. Il a confié que son « meilleur souvenir » était « à chaque meeting, le message de l'imam, du curé de la paroisse, du pasteur, du vodunnon ».
L'ancien Premier ministre a insisté sur l'importance de préserver cet « héritage très précieux » de paix sociale, alors que le Bénin s'apprête à organiser ses prochaines élections générales en 2026. « Je crois que les élections, dans notre tradition depuis le renouveau démocratique, se passent dans la paix. C'est ça qui est essentiel » a-t-il souligné.
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