Dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025, un drone de l'armée malienne a été abattu par l'armée algérienne au-dessus de la zone frontalière de Tinzaouatène. Le gouvernement malien a vivement réagi à cet incident, convoquant l'ambassadeur algérien et rappelant son propre ambassadeur à Alger. Par solidarité, le Burkina Faso et le Niger ont, eux aussi, rappelé leurs ambassadeurs dans la capitale algérienne.
Face à cette situation de crise, la CEDEAO a lancé un appel au Mali et à l'Algérie. "La Commission CEDEAO lance un appel au Mali et à l'Algérie pour qu'ils désamorcent la tension, favorisent le dialogue et utilisent les mécanismes régionaux et continentaux pour régler les différends", un communiqué de la Commission de la CEDEAO.
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L'organisation ouest-africaine souhaite que les deux pays privilégient le dialogue afin de "fumer le calumet de la paix". Pour la CEDEAO, il est essentiel que le Mali et l'Algérie utilisent les mécanismes de résolution des conflits à l'échelle régionale et continentale.
De son côté, l'Algérie a dénoncé des "allégations mensongères" et affirmé avoir abattu un drone de reconnaissance armé ayant pénétré son espace aérien. Le ministère algérien de la Défense a également annoncé la fermeture immédiate de l'espace aérien algérien à tous les avions ou aéronefs en provenance ou à destination du Mali.
La CEDEAO espère que cette crise diplomatique pourra être résolue rapidement par la voie du dialogue et de la concertation régionale. L'organisation appelle les deux pays à faire preuve de retenue et de responsabilité pour apaiser les tensions.
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