Après quatre décennies de divisions, l’Église du christianisme céleste s’engage dans une transformation en profondeur. Depuis sa création le 29 septembre 1947, l'Église a souffert de crises internes. Dans le but de résoudre cette crise, le CST a été installé sous la supervision du président Patrice Talon. Le 26 avril 2025, une cérémonie solennelle a marqué l’installation officielle des quinze membres de ce conseil qui ont tenu leur première session les 8 et 9 mai 2025.
Du jeudi 12 au samedi 14 juin 2025, le CST a tenu sa deuxième session. Trois commissions techniques ont été installées. La première pour la relecture de la Constitution et de la hiérarchie ecclésiale, la deuxième pour les textes fondamentaux, les rites et la liturgie et la troisième pour la réforme de la gestion administrative et financière. Au niveau de la relecture des textes fondamentaux, plusieurs décisions ont été prises visant l'unité des pratiques.
La commission a défini « sept prières journalières obligatoires, des cultes hebdomadaires (dimanche, mercredi de la Miséricorde, vendredi de la Sanctification) », et des cultes mensuels comme le premier jeudi du mois à minuit.
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Les membres de cette commission ont répertorié « 10 sites de pèlerinage », dont Porto‑Novo (siège mère) et Imèko (tombe du fondateur). Ils ont fixé les grands rendez-vous religieux, notamment l’anniversaire de l’Église le 29 septembre, le pèlerinage international à Imèko le 19 octobre et le pèlerinage de la nativité les 24 et 25 décembre.
Par ailleurs, « une commission paritaire est suggérée pour finaliser l’harmonisation des cantiques et des horaires. » La Commission 3 qui a planché sur la gestion administrative et financière recommande la transparence, préconise la reddition de comptes et la participation des fidèles et insiste sur la responsabilité et l’efficacité. Ces principes doivent guider la nouvelle gouvernance selon le CST.
L’objectif est de restaurer la confiance dans la gestion des ressources. Cette session constitue la deuxième étape d’un processus de réunification engagé après quarante ans de divisions internes. Elle a connu la participation des représentants des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, de la France, du Gabon, du Congo, du Cameroun, du Ghana, de la Côte d'Ivoire, du Togo, du Nigéria et du Bénin.
Le Conseil supérieur de transition est constitué des Révérends Pasteurs Akande Adéogun, Friday Oshoffa, qui forment le sacré collège, de Justin Aka, Ajao Monlouole, André Amoussou, Rodrigue Chabi, Noël Djossou, Jean Kokoyè, Koblam Midodji, Tosho Oshoffa, Yacinth Sarassoro, Gabriel Soumaho, Marcellin Zannou et de Bertin BADA qui représente le Président de la République
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