Au Ghana, la plus forte épidémie de mpox depuis 2022 a été enregistrée en un mois. Les autorités sanitaires ont annoncé le mercredi 4 juin 2025 que 45 personnes ont été confirmées infectées par ce virus qui provoque fièvre et éruptions cutanées intenses, informe RFI.
Selon le service de santé ghanéen, aucun décès n’est à déplorer pour le moment. L’Organisation mondiale de la santé qualifie cette situation d’urgence de santé publique de portée internationale et le gouvernement affirme avoir déployé tous les moyens.
En avril et mai 2025, plus de 300 cas suspects ont été signalés dans tout le pays. Au 31 mai, le dernier relevé indique que 45 cas ont été confirmés. Les autorités notent une hausse rapide par rapport aux précédentes années.
Le virus en circulation appartient à la souche clade 2, une variante qui serait moins dangereuse que celle d’Afrique centrale. Elle provoque généralement des symptômes plus légers et la période d’incubation est de cinq à vingt-et-un jours. La transmission se fait surtout par contact cutané rapproché. En 2022, le Ghana avait signalé 120 cas de mpox avec quatre décès enregistrés.
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