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Burkina : le procureur dément les rumeurs d'arrestations pour "likes" Facebook de publications insultants Ibrahim Traoré

Le procureur général près la Cour d'appel de Ouagadougou, Laurent Poda, a démenti ce lundi 22 juillet 2024 les informations circulant sur les réseaux sociaux concernant l'arrestation présumée de personnes ayant liké des publications jugées offensantes envers le Chef de l'État, Ibrahim Traoré. Il a ordonné l'ouverture d'une enquête pour identifier les auteurs de ce "communiqué fake".

Le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré

Le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré

Au Burkina, il n'y a pas eu de communiqué du parquet annonçant l'arrestation de citoyens pour des likes sur une publication Facebook insultant Ibrahim Traoré. Dans communiqué publié ce lundi 22 juillet 2024, le Procureur général près la Cour d'appel de Ouagadougou, Laurent Poda, indique avoir été saisi d'un communiqué prétendument attribué au "Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou" et diffusé sur les réseaux sociaux.

 

“Le 20 juillet 2024, j’ai été saisi d’un communiqué prétendument attribué au « Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou  » et publié sur le réseau social Facebook libellé ainsi qu’il suit : « Le 15 juillet 2024, le Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou saisissait la Brigade centrale de Lutte contre la Cyber Criminalité (BCLCC) aux fins de diligenter une enquête sur des faits présumés d’approbation par LIKE/J’AIME (Facebook) de contenus diffamatoires à l’encontre du Chef de l’État par usage des moyens informatiques » ”, indique le communiqué du procureur.


Le Procureur général tient à "informer l'opinion publique que ledit communiqué est un 'FAKE'". Il précise que "les faits de publication diffamatoire et offensante à l'égard du chef de l'État sont encore au stade de l'enquête de Police".

 

LIRE AUSSI : Burkina : annoncé en fuite, Ibrahim Traoré réapparaît au siège de la télévision nationale

 

Le magistrat a appelé les citoyens burkinabè à se fier uniquement aux informations publiées sur le site officiel du Ministère de la Justice et des Droits Humains, "Chargé des Relations avec les Institutions". Il a par ailleurs "invité les auteurs de tels actes à se tenir prêts à répondre des conséquences éventuelles que leurs activités auront engendrées", et a instruit le Parquet près le Tribunal de grande Instance de Ouaga II d'ouvrir une enquête pour identifier et appréhender les responsables de ce "prétendu communiqué".

 

Cette mise au point intervient dans un contexte de tensions accrues autour de la liberté d'expression notamment sur les réseaux sociaux au Burkina Faso. Ces derniers jours, plusieurs journalistes sont portés disparus au Burkina Faso et le régime du capitaine Ibrahim Traoré est accusé de faire taire les voix discordantes..

 

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