Jean-Lucien Savi de Tové, candidat unique soutenu par le parti présidentiel UNIR, a été élu à l'unanimité par 149 parlementaires réunis en congrès constitutionnel, selon plusieurs médias togolais. À 86 ans, cette figure connue du paysage politique togolais est considérée comme une personnalité de consensus, malgré un rôle largement honorifique dans le nouveau système.
En effet, le véritable centre de gravité du pouvoir exécutif se situe désormais au niveau du Président du Conseil des ministres, Faure Gnassingbé. Quelques heures seulement avant l'élection de Jean-Lucien Savi de Tové, Faure Gnassingbé a prêté serment devant la Cour constitutionnelle, confirmant son statut de chef de l'exécutif, responsable de la politique étrangère, du gouvernement et de l'administration.
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Dans ce nouveau régime parlementaire, le Président de la République n'a qu'un rôle de représentation et de garant de l'unité nationale. Il ne participe ni à l'élaboration des lois, ni à la conduite du gouvernement. Cette transition institutionnelle s'inscrit dans un contexte politique tendu.
L'opposition dénonce un « coup de force » orchestré par Faure Gnassingbé pour conserver le pouvoir sous une nouvelle forme, tandis que le pouvoir en place affirme vouloir moderniser l'État et rééquilibrer les pouvoirs.
Malgré les critiques, l'élection de Jean-Lucien Savi de Tové semble répondre à la volonté du pouvoir en place de s'appuyer sur une figure respectée pour incarner l'esprit républicain, tout en laissant Faure Gnassingbé conserver l'essentiel des prérogatives exécutives. Un choix politique assumé dans le cadre de cette transition constitutionnelle.
Commentaires
Romaric
😂😂😂 la politique c'est quelque chose.
04-05-25 à 09:34