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Bénin : 3 mois de prison requis contre un homme pour avoir insulté l'ex-ministre Aboubacar Yaya sur les réseaux sociaux

Un homme poursuivi sans mandat de dépôt risque trois mois de prison assortis de sursis pour avoir insulté sur les réseaux sociaux l'ex-ministre Aboubacar Yaya. C'est la réquisition du ministère public à la CRIET ce jeudi 1er février 2024.

L'ex-ministre Aboubacar Yaya

L'ex-ministre Aboubacar Yaya

L'ex-ministre et ancien maire de Parakou Aboubacar Yaya traîne un homme devant la Cour de représsion des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Ce jeudi 1er février 2024, le nommé S.I a comparu devant la CRIET pour des faits de harcèlement par le biais d'un système électronique. Convoqué à la barre, le nommé I.S a reconnu les faits et a déclaré avoir présenté ses excuses à l'ex-ministre de Boni Yayi. L'homme est poursuivi sans mandat de dépôt donc comparaît librement, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.

 

Présent à l'audience, l'ex-ministre Aboubacar Yaya a évoqué les faits pour lesquels il a décidé de porter plainte contre le nommé S.I. Selon la déposition de l'ex-ministre, l'homme l'a insulté proprement dans un audio de 18 minutes sur les réseaux sociaux. Dans cet audio, l'ex-ministre confie à la Cour que le prévenu l'a insulté d'avoir organisé des concours frauduleux sous la présidence de Boni Yayi. Le prévenu s'est également pris à lui pour avoir insulté l'ex-président Thomas Boni Yayi, selon sa déposition.

 

LIRE AUSSI : CRIET : l’ex-DG du FNDA Valère Houssou condamné à 10 ans de prison

 

L'ex-maire de Parakou a déclaré qu'il ne se reconnaissait pas dans les accusations portées à son encontre par le prévenu. Mais quand le juge lui demande sa demande envers le prévenu ? L'ex-ministre Aboubacar Yaya a répondu qu'il ne demande rien et qu'il a déjà pardonné après les excuses du prévenu, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.

 

3 mois de prison assortis de sursis 

 

Dans sa réquisition, le ministère public représenté par le deuxième substitut du procureur spécial a demandé à la Cour de retenir prévenu dans les liens de la prévention des faits de harcèlement par le biais d'un système électronique. Il a ensuite requis trois mois de prison assortis de sursis.

 

Le juge chargé du dossier a renvoyé le verdict au jeudi 28 mars 2024. L'ex-ministre Aboubacar Yaya et le prévenu sont répartis librement en attendant le verdict, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.

 

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