Les personnes poursuivies dans l’affaire du bateau ayant échoué sur les côtes de Fidjrossè à Cotonou vont rester en prison. Ce jeudi 6 novembre 2024, la Chambre correctionnelle de la CRIET a rejeté la demande de remise en liberté provisoire introduite par les avocats des prévenus. Le dossier a été immédiatement renvoyé au jeudi 28 novembre 2024 pour continuation. La prochaine audience devrait permettre de faire les débats sur les faits reprochés aux prévenus dans ce dossier, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express à la CRIET.
À l'audience du mercredi 14 août 2024, les avocats de la défense avaient introduit des demandes de remise en liberté provisoire des prévenus. Ce jour-là, la cour a ordonné à la demande du ministère public le démantèlement du navire SPSL UDEME et avait mis les frais à la charge du propriétaire du navire. Le juge n'avait donc pas suivi la demande du parquet spécial qui voulait que les frais de démantèlement du navire soit mis à la charge des 18 prévenus.
Les avocats de la défense avaient introduit des demandes de remise en liberté provisoire au profit de l’ancien commandant de la base navale de Cotonou, des officiers, du contrebandier et de plusieurs autres prévenus. À cette demande, le ministère public avait demandé à la cour de rejeter cette demande. Le procureur soulignait qu'à l'étape actuelle du procès, il ne serait pas possible de remettre les prévenus et que les débats de fond n'ont pas été encore fait.
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Dans ce dossier, ils sont dix personnes placés en détention provisoire le lundi 8 juillet 2024 (18) dans l’affaire du navire ayant échoué à Fidjrossè. Parmi lesquels figurent quatorze Nigérians membres de l’équipage du navire et 4 autres personnes. Les quatre autres personnes sont deux officiers de la Marine béninoise, un commissaire de police et un contrebandier. Les officiers de la Marine sont l’ancien commandant de la base navale de Cotonou et un capitaine de vaisseau.
Plusieurs chefs d’accusation ont été retenues contre ces personnes poursuivies. Il s'agit des charges d’abus de fonction, de contrebande, de pollution des eaux et de navigation sans autorisation et de trafic de produits pétroliers. Tous les dix-huit (18) prévenus ont plaidé non coupable. Après leur inculpation, le juge a voulu renvoyer immédiatement le dossier. Mais, le ministère public s'est opposé à ce renvoyé et a souligné qu'il y a une urgence dans ce dossier.
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