Selon les informations de l'ONG Urgences Panafricanistes, Kemi Séba, muni d'un visa de type D lui permettant de circuler librement dans l'espace Schengen, était présent à Paris « afin de rencontrer des opposants politiques béninois et de visiter un proche souffrant ».
Le militant Panafricaniste a été interpellé avec Hery Djehuty, un membre influent du mouvement. Cette arrestation intervient alors que le militant panafricain était en pleine « tournée de sensibilisation des diasporas africaines sur la nécessité de soutenir et d'accompagner les processus souverainistes des peuples afro-descendants partout dans le monde », indique l'organisation.
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Avant son interpellation à Paris par des agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Kemi Séba avait notamment effectué des déplacements en Turquie, en Azerbaïdjan, en Espagne et en Belgique ces dernières semaines. « Les chefs d'inculpation retenus contre eux seront communiqués lors d'une conférence de presse prévue dans les prochaines heures », précise le communiqué de l'Urgence Panafricaniste qui dénonce une mesure "arbitraire" visant son président.
De son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, Kemi Seba a été déchu de sa nationalité française en juillet 2024. Les raisons de son arrestation n’ont pas encore été dévoilées par les autorités françaises.
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Très actif sur les questions liées à la décolonisation et à l'émancipation des peuples africains, Kemi Séba est une figure controversée qui suscite régulièrement la polémique avec ses prises de position radicales envers la France et l’Occident.
Son arrestation à Paris devrait une nouvelle fois alimenter les débats autour du militantisme panafricain et des limites de la liberté d'expression.
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